Mboro, 24 avril (APS) – Le maire de Mboro, Abdallah Tall, estime très urgent de procéder à un redécoupage administratif, pour doter sa commune d’un foncier capable d’accueillir ses infrastructures, notamment sa gare routière et son marché, qui sera délocalisée.
La commune de Mboro, à l’étroit sur son territoire de 310 ha, soit 3 kilomètres carrés, pour 50 000 habitants, voit son plan communal de développement mis en péril par le manque d’espace pour les infrastructures qu’elle envisage de construire.
Une visite au marché permet de constater à quel point les lieux sont exigus pour les commerçants et les clients. Ce qui favorise une certaine anarchie, dans ce lieu de commerce où les étals sont à même le sol.
« Nous n’avons que ce marché pour vivre, après la récolte de nos légumes, mais ici, le moindre espace est contesté, pour écouler ces produits », raconte Salimata Sarr.
“Je n’ai même pas trouvé 300 mètres carrés disponibles”, se plaint le maire Abdallah Tall, se disant gêné de ne pas pouvoir mettre en œuvre ses projets d’envergure, “pour répondre aux aspirations légitimes des populations”, faute de moyens. réservation. atterrir.
Il a donné l’exemple du marché de Mboro, qui continue de s’étendre « au milieu de la route », comme le reste de la gare routière, qui est « dans la même situation ».
« Il faut les relocaliser, mais nous n’avons pas de place pour les infrastructures », a souligné l’édile.
« Je ne parle même pas des populations qui aspirent à avoir un toit en ville », poursuit-il.
Cette situation n’altère cependant en rien la détermination du maire, qui entend dépoussiérer ce dossier déjà soumis à l’attention du président de la République sortant.
Le nouveau tracé proposé dans ce document couvre 600 à 700ha. Ce qui prolongerait Mboro vers la mer, en passant par Keur Alé Gaye et la route des Niayes.
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