La cérémonie a débuté au son de la chanson “Je vais te manquer”, de Gims, à 14h30 dans l’église Saint-Jacques, un édifice moderne en briques jaunes à l’entrée duquel l’un des deux frères, Kelvyn, a souhaité la bienvenue aux personnes présentes. “ C’est très compliqué. Nous sommes entre colère, incompréhension et tristesse”a témoigné devant l’église Caroline, voisine de la famille de Philippe Coopman et mère de cinq enfants âgés de 10 à 25 ans. Mais « il faut être là, il faut se soutenir », Elle ajoute. De nombreux habitants connaissaient le jeune homme, responsable des écoles de la ville. «C’était une personne très positive et sociable. C’est difficile de comprendre de tels gestes., raconte Véronique Declercq, une mère au foyer de 52 ans qui venait à l’église avec son adolescent.
Deux mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire vendredi pour“assassinat” du jeune homme, décédé suite à de violents coups portés à la tête, les enquêteurs envisageant à ce stade une possible préméditation. Un troisième mineur, cousin de l’un des deux mis en examen, a été placé en garde à vue lundi. Il a été victime de violences aggravées durant le week-end, de la part de deux hommes cagoulés alors qu’il avait rendez-vous via un réseau social, selon lui, faisant craindre dans la commune d’éventuelles vengeances.
Les deux mis en examen ont reconnu en garde à vue avoir “fixer un rendez-vous” en pleine nuit à Philippe Coopman sur le parking du supermarché via “un site de rencontre appelé Cocoland, se faisant passer pour une mineure”juger “ répréhensible » pour répondre à une telle annonce, a expliqué la procureure de Dunkerque Charlotte Huet la semaine dernière. “ C’est leur version », a-t-elle insisté, ajoutant que le vol pourrait aussi être leur mobile.
