La Belgique se distancie de l’Espagne

La Belgique se distancie de l’Espagne
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LLa Belgique a décidé de ne pas participer à la dernière réunion du groupe d’Etats dirigé par l’Espagne concernant la reconnaissance de la Palestine, a déclaré mardi la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib (MR). Elle entend mener un travail « rationnel » sur le Horaire et les critères d’une solution à deux États et, par conséquent, de la reconnaissance de l’État palestinien, a-t-elle clarifié en réponse aux questions de la Chambre.

Le ministre a remis en question la pression exercée par l’Espagne au niveau de l’Union européenne pour obtenir cette reconnaissance.

« Un pays, l’Espagne, suite à un changement de coalition interne, s’est fait plus entendre en faveur de la reconnaissance de la Palestine. Cela brise la dynamique : nous avons désormais trois pays, l’Irlande, la Slovénie et l’Espagne. Les autres se sont retirés lors d’un Conseil européen où l’Espagne a fait pression. C’est ce qui s’est passé, c’est notre Premier ministre qui a décidé de se retirer du groupe, ce n’est pas moi ni le MR. Et puis le Luxembourg et le Portugal se sont retirés”, a-t-elle expliqué.

Dans ce débat, la Belgique, qui assure la présidence tournante du Conseil de l’UE, veut jouer un rôle de médiateur. La question a été à nouveau abordée lundi de manière informelle lors d’un conseil des Affaires étrangères puis formellement dans le cadre d’un conseil de coopération avec les pays du Golfe.

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« J’ai plaidé pour rationaliser ce qui devrait être fait de plus, quel serait le moment approprié, les étapes objectives, les critères qui nous permettraient d’avancer et d’engager d’autres pays européens afin d’obtenir la reconnaissance de la Palestine, de quitter le conflit passionné et émotionnel. “D’un côté, le sentiment de certains de trahir Israël et de représenter un danger en reconnaissant la Palestine et, d’un autre côté, de donner de l’espoir aux Palestiniens qui croient encore au dialogue pacifique”, a poursuivi le ministre.

L’idée d’une conférence préparatoire pour la paix fait son chemin, formulée par le haut représentant européen aux Affaires étrangères, Josep Borrell. « Il y a une opposition au sein du Conseil et nous réfléchissons à la manière d’aller plus loin. Avec les pays arabes et certains pays de l’UE, nous examinerons les étapes objectives, le calendrier, ce qu’il faudrait pour aller plus loin et où devrait avoir lieu la reconnaissance de la Palestine », a-t-il déclaré. -elle a répété.

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Au sein du gouvernement, un groupe de travail a été mis en place concernant cette reconnaissance de la Palestine. Le PS et Ecolo ont accusé mardi le parti du ministre, le MR, de bloquer cette initiative. L’accord du gouvernement Vivaldi prévoit une reconnaissance « opportune » au « niveau multilatéral et européen ou, le cas échéant, auprès d’un groupe important d’États partageant les mêmes idées ».

« Nous avons fait de cette reconnaissance de la Palestine une priorité mais rien ne se passe et nous semblons avoir peur d’aller plus vite. Il faut renouer ce lien avec l’Espagne”, a argumenté André Flahaut (PS) tandis que son collègue Malik Ben Achour s’en est pris au MR : “Le blocage du MR dans tout ce dossier est une réalité, c’est votre parti.” “Je ne comprends pas comment on pourrait terminer cette législature sans reconnaître l’Etat de Palestine”, a ajouté Simon Moutquin (Ecolo-Groen).

Les chances d’obtenir un accord politique semblent minces. La Belgique, en revanche, devrait se montrer plus volontaire devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Après que les États-Unis ont opposé leur veto à la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’ONU au Conseil de sécurité des Nations Unies, le sujet devrait revenir sur le tapis le mois prochain lors de l’assemblée générale de l’organisation. Une résolution palestinienne devrait y être présentée.

« Nous attendons maintenant que la Palestine soumette une résolution », a déclaré le ministre. “Nous devons être prudents et les laisser rédiger cette résolution.”

« Nous le soutiendrons très certainement », a-t-elle poursuivi. “Il y a de fortes chances que nous le parrainions.”

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