« nous demanderons une enquête pénale », assure Mahamoud Aziary

« nous demanderons une enquête pénale », assure Mahamoud Aziary
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Mahamoud Aziary, conseiller en stratégie commerciale notamment auprès du groupement de transporteurs mahorais Bahati Ndjema, était ce mardi l’invité de Zakweli pour évoquer l’attribution du marché Caribus.

Le marché de l’exploitation des lignes Caribus a été attribué à la société Optimum by Cadema, selon Mahamoud Aziary, conseiller en stratégie commerciale notamment auprès du groupement de transporteurs mahorais Bahati Ndjema, qui s’était également positionné sur ce marché. “Cette société a pour actionnaire une société holding dénommée MF Développement, c’est le même actionnaire que Matis“, il explique. “Matis détient déjà l’essentiel du marché du transport scolaire, ils s’en sont pris au marché Caribus

Nous avons des prédateurs économiques à Mayotte et l’État les soutient et organise la corruption. Un prédateur économique est quelqu’un qui utilise tous les moyens pour obtenir un marché», maudit-il. Mahamoud Aziary envisage d’organiser une réunion publique ce mercredi pour «démontrer avec des chiffres et des documents comment tout le processus d’évacuation des Mahorais s’est déroulé

Notre concurrent a répondu beaucoup mieux que nous et nous a battu sur les points techniques, alors que sur d’autres marchés, il n’a pas été mieux noté que nous sur l’aspect technique.», précise le conseiller. “Je pense qu’ils ont manipulé nos points vers le bas.» Un recours a déjà été déposé devant le tribunal administratif. Il compte également saisir la justice pénale et le parquet national financier. “Ne serait-ce que pour savoir pourquoi la commission d’appel d’offres a été modifiée lors du lancement du marché Caribus“, il explique. “Cela a été fait de manière à exclure toute personne qui poserait des questions

Mahamoud Aziary est également membre du comité des sages des forces et a assisté ce lundi à un comité de suivi avec le sous-préfet. “Le préfet et le ministre ne veulent pas nous parler. Ils cherchent à diviser les Mahorais“, il explique. “Lorsque le ministre décide de recevoir un groupe et pas l’autre, le groupe quitte la réunion en se réclamant des forces actives reconnues par l’Etat. Si la population décide de retourner dans la rue, on ne dira plus rien à personne.

Il ne cache pas non plus sa déception sur la première semaine de l’opération filet à Mayotte, à l’image de cette opération de contrôle organisée au marché des pêcheurs de M’tsapéré. “C’est de la communication, ils n’ont pas besoin de Wuambushu pour faire ça. Nous leur demandons surtout de s’en prendre à ceux qui cassent, qui brûlent, qui tuent. Lutter contre l’économie informelle est un travail quotidien“, il croit.

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