Le contrôle d’une équipe de police par des gendarmes provoque des tensions

Le contrôle d’une équipe de police par des gendarmes provoque des tensions
Descriptive text here

Vendredi soir, une équipe de secours de la police de Saint-André, à La Réunion, a été interceptée par une patrouille de gendarmerie alors qu’elle transportait une personne en garde à vue.

Les faits se sont produits alors que les policiers ramenaient le détenu du GHER à Saint-Benoît. Comme le raconte Clicanoo, malgré leur véhicule sérigraphié, leurs gyrophares et leur uniforme, les gendarmes ont contraint les policiers à s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence.

Une erreur d’appréciation selon la gendarmerie

Les effectifs du groupement de gendarmerie de La Réunion ont évoqué une « erreur manifeste d’appréciation » et ouvert une enquête administrative. Le colonel Jean-Jacques Haye, chef d’état-major, a insisté sur le fait qu’il n’approuvait pas cet incident et qu’il n’y avait aucun intérêt à créer des tensions entre les services de police et de gendarmerie.

La police justifie son intervention par un feu arrière endommagé

Selon les premières informations, les gendarmes ont expliqué avoir envisagé le contrôle après avoir observé le véhicule de police circulant à basse vitesse, avec un feu arrière endommagé. Ils auraient vérifié auprès du Centre d’opérations et de renseignements de la gendarmerie (CORG) qu’aucune opération de police n’était en cours dans leur zone et en auraient déduit que le véhicule aurait pu être volé.

Malaise parmi les policiers

L’incident a suscité un certain malaise au sein de la police, qui a dénoncé un « excès de zèle inacceptable ». Les syndicats de police ont appelé au calme pour éviter une « guerre interservices ».

Une enquête en cours

Une enquête administrative est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et prendre les mesures disciplinaires nécessaires.

Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 4 astuces pour lutter contre le moustique tigre, qui se développe très rapidement en Bourgogne-Franche-Comté
NEXT menaces avec un cutter, charge avec un tracteur… La dette agricole sombre dans la violence