l’essentiel
En seulement dix ans, les projets de centrales solaires flottantes se sont multipliés dans le sud de la France, avec son ensoleillement favorable, mais aussi dans le reste du monde.
Montaut, Roumengoux, et maintenant Mondély : ces dernières années, plusieurs permis de construire ont été déposés auprès de la préfecture de l’Ariège pour la construction de centrales hydroélectriques flottantes. Si les deux premiers sont implantés sur d’anciennes gravières, sites idéaux pour ce type de projets afin de reconvertir ces friches industrielles le plus souvent abandonnées, le troisième devrait être implanté sur un barrage certes privé mais également à usage récréatif.
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Au-delà de l’Ariège, tout le sud de la France est prisé pour ce type d’installation photovoltaïque. La région bénéficie d’un fort ensoleillement qui attire les développeurs d’énergie solaire. Dès 2011, un premier test a été réalisé à Piolenc (Vaucluse), avec l’installation définitive de la centrale en 2019. En 2023, les centrales de Cintegabelle (Haute-Garonne) et de Montpezat-d’Agenais (Lot-et-Garonne) ont été inaugurés, tandis que les projets se multiplient à Peyrolles-en-Provence, Marseille et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) ou encore Sète (Hérault).
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Mais le reste du pays et le monde n’échappent pas à la vague de centrales photovoltaïques qui prend de l’ampleur. Déjà installées à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) ou Mornant et Lazer (Rhône), des centrales sont également à l’étude à Saint-Savin (Isère) ou à Perthes (Haute-Marne). Même si les projets se multiplient, la France reste toujours à la traîne des pays d’Asie ou d’Océanie, qui ont implanté de nombreuses centrales hydroélectriques dépassant la cinquantaine d’hectares, notamment en Chine et en Inde.
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