La Ville de Québec prévoit ajouter deux nouveaux sites aux quatre parcs canins existants, à Duberger et à Beauport.
« Espérons que » les propriétaires de chiens disposeront d’un espace dédié pour leur compagnon à quatre pattes au parc Duberger, derrière le terrain de baseball, dès la fin de l’automne 2024, prévoit l’élue responsable du dossier au comité exécutif, Bianca Dussault.
Situé à côté de l’autoroute, le parc Central Boulevard, déjà utilisé comme « parc à chiens illégitime », était un emplacement idéal, dit-elle. “Le bruit des chiens qui jappent se fondra dans celui de l’autoroute, de sorte que les citoyens n’entendront pas ce qui va se passer.”
À Beauport, le nouveau parc à chiens sera situé à proximité d’un stationnement du Réseau de transport de la Capitale, sur le boulevard Sainte-Anne. Sa date d’ouverture reste plus floue, car le site est contaminé et la Ville devra obtenir l’approbation du ministère de l’Environnement avant de réaliser les travaux. « Cela devrait être au printemps 2025 au maximum », évalue Mme Dussault.
Leurs coûts restent pour l’instant inconnus.
Ils seront les premiers à voir le jour depuis la faillite du parc canin de Saint-Yves.
De 900 à 12 sites identifiés
L’administration Marchand a promis d’établir au moins un parc à chiens par arrondissement.
Elle s’est toutefois heurtée à un vent d’opposition inattendu avec le projet pilote de parc canin de Saint-Yves. Depuis son ouverture en octobre 2021, les citoyens se plaignant du bruit provoqué par les jappements dans les installations l’ont amené à mettre un terme à ses activités quelques mois plus tard, soit le 15 juin 2022.
«On a appris de ce qui s’est passé au parc Saint-Yves», jure dans un entretien à Soleil la conseillère municipale Bianca Dussault.
Malgré une « demande récurrente » pour un tel service dans tous les arrondissements, la Ville a souhaité prendre le temps d’établir des critères d’identification des sites avant d’aller de l’avant avec d’autres projets.
« Les équipes ont retourné toutes les pierres de la ville. Au début, nous avions identifié 900 sites potentiels et à la fin, il nous en restait 12 », explique Mme Dussault.
Chaque nouvel espace canin doit désormais être situé à une distance d’au moins 100 mètres des résidences et être adéquatement intégré à son environnement, en plus d’être situé sur un terrain appartenant à la Ville de Québec.
Partout en 2025-2026
Une fois les nouveaux parcs canins inaugurés, pour un total de six en service sur le territoire de Québec, il ne restera que le district de Charlesbourg à desservir.
« Nous travaillons pour trouver un terrain convenable. Il n’y a aucun site où on pourrait en développer un rapidement », constate le représentant de l’équipe du maire Bruno Marchand.
D’ici fin 2025 et début 2026, « tous les quartiers devraient être desservis », prédit Bianca Dussault. Et le développement ne s’arrêtera pas là, dit-elle.
« Y en a-t-il où on pourra en mettre deux ? Si nous le pouvons, nous y irons. Nous réfléchissons actuellement à ce qui peut être fait.
EN BREF
- 4 parcs à chiens déjà ouverts : base extérieure La Découverte, Pente-Douce, Pointe-aux-Lièvres et base extérieure Sainte-Foy
- 19 % des ménages québécois possèdent au moins un chien, pour un total d’environ 65 000 animaux à travers la ville.