Des centaines de manifestants se sont rassemblés jeudi devant le Parlement à Ottawa pour dénoncer la pratique de l’avortement. Une contre-manifestation du camp pro-choix a également commencé.
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Cet événement annuel était attendu dans le camp pro-vie, même si le nombre d’individus était moins impressionnant que ces dernières années.
Des gens du camp pro-choix se sont également rassemblés devant le bâtiment gouvernemental. Ils se disent « inquiets ».
« Le droit à l’avortement n’est pas seulement politique. […] Il y a des groupes communautaires, des organismes qui tentent de limiter ce droit», explique Gabrielle Pelletier, coordonnatrice communautaire au Centre francophone d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles (CALACS) à Ottawa. TVA Nouvelles.
« C’est mon corps, c’est mon choix, tout simplement. […] Je pense que nous sommes très proches des États-Unis et je pense qu’il y a une influence présente en ce moment », a déclaré une autre femme.
De leur côté, les pro-vie pensent qu’ils peuvent « changer les choses ».
« Le message est simple, c’est que l’avortement […] c’est la mise à mort d’un être humain innocent », a déclaré Georges Buscemi de la campagne Québec Vie.
« Il est important de défendre la vie », a déclaré un manifestant.
Deux députés conservateurs ont prononcé des discours lors de la manifestation pro-vie.
« Nous sommes appelés à protéger la dignité de la vie, de la conception à la mort naturelle, parce que nous sommes tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu », a déclaré Arnold Viersen, député de Peace River – Westlock en Alberta.
À la Chambre des communes, les libéraux se sont précipités pour réagir à la situation. « Pourquoi les conservateurs doivent-ils s’attaquer à la liberté de choix des femmes ? » a déclaré Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme.
Les conservateurs ont promis de ne pas rouvrir la question du droit à l’avortement si son parti arrivait au pouvoir.
