La Confédération répond aux agriculteurs en colère et promet des mesures – rts.ch

La Confédération répond aux agriculteurs en colère et promet des mesures – rts.ch
Descriptive text here

Le groupe Révolte agricole a reçu vendredi une réponse de l’Office fédéral de l’agriculture, après avoir déposé une pétition le 11 mars. L’OFAG a expliqué en huit points ce qui existe déjà pour valoriser le travail des agriculteurs, et ce qui sera bientôt mis en place.

Parmi les principaux arguments avancés par les agriculteurs mécontents figure une charge administrative devenue trop lourde au cours des dernières décennies, ce que l’OFAG reconnaît. Il promet donc de le réduire au plus tard lors de sa nouvelle politique agricole, prévue pour 2030.

Les produits phytopharmaceutiques sont également au cœur des préoccupations des agriculteurs. L’office de l’agriculture a promis de reporter à 2027 l’obligation des agriculteurs de communiquer sur les produits qu’ils utilisent.

Un marché trop opaque

Concernant la rémunération des agriculteurs, l’OFAG reconnaît que le marché est encore trop opaque. Le Conseil fédéral prévoit des mesures pour améliorer la transparence d’ici 2030.

L’OFAG reconnaît également que les agriculteurs sont trop peu payés. Il souligne toutefois que leurs revenus ont augmenté de 30 % en moyenne entre 2015 et 2020.

Les paiements directs ne peuvent pas être indexés sur le coût de la vie, selon le ministère. Il ne s’agit pas en fait d’un salaire versé par l’État aux agriculteurs. Selon l’administration, procéder ainsi leur ferait perdre leur statut d’indépendant.

>> Voir aussi le sujet de 12h45 :

L’Office fédéral de l’agriculture répond à la pétition de Révolte agricole. Une intensification du dialogue est souhaitée / 12h45 / 1 min. / Vendredi à 12h45

Ils nous écoutent, mais ne nous entendent pas

Arnaud Rochat, Agriculteur (VD)

Cette réponse en huit points adressée au milieu agricole peine à satisfaire Arnaud Rochat, représentant de Révolte agricole : « On a l’impression qu’ils nous écoutent, mais qu’ils ne nous entendent pas. C’est le problème. proposer de dialoguer avec eux, de se rencontrer pour parler, parler c’est bien, mais nous voulons des solutions”, a-t-il déclaré à 12h45.

Christian Hofer, le directeur de l’Office fédéral de l’agriculture, souhaite quant à lui “rester dans le dialogue et expliquer où sont les limites et quelle est la marge de manœuvre du département”.

Sujet radio : Léa Bucher

Adaptation web : maiju

#Suisse

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Quel est le poids des volailles fermières d’Auvergne ? La réponse en chiffres
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités