dans l’Orne, leur méthode contre l’obésité

dans l’Orne, leur méthode contre l’obésité
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Par Maureen Marie
Publié le

20 avril 24 à 15h57

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« Je me sens en confiance, car , nous avons le même problème de santé. » Comme six autres jeunes, Emy, âgée de 14 ans, est suivie au centre de médecine physique et rééducation La Clairière de Flers (Orné)dans un service dédié à l’obésité.

Dans ce FIN avril 2024l’équipe médicale spécialisée a accepté d’accueillir Les combats de l’Orne/- dans ses locaux pour partager le quotidien de ces adolescents. “Ils sont tous au complet croissance donc ici, nous ne parlons pas de poids, mais de l’IMC [indice de masse corporelle n.d.l.r.]», annonce Alice Ellien, cadre de santé.

Obésité : du médecin au traitement

“Nous accueillons jeunesse à la carte, selon leurs besoins. Leur parcours commence par une consultation médicale, à l’issue de laquelle une évaluation et un accompagnement peuvent être demandés », poursuit le responsable du service. non médicalisé.

Ici, les jeunes suivent un programme diététique, participent à des ateliers collectifs, sont scolarisés en lien avec leur école d’origine et bénéficient de séances de kinésithérapie si nécessaire.

Alice Ellien, cadre de santé au CMPR La Clairière de Flers

Emy et Krystal, 15 ans, sont deux des jeunes qui suivent actuellement ce projet. programme qui vise à « se sentir mieux ». Les deux adolescents, le premier originaire d’une commune de l’Eure et le second de Bagnoles-de-l’Orne Normandie, sont hospitalisés à plein temps depuis plusieurs mois.

« Une hospitalisation complète signifie que le jeune reste au centre pendant toute la durée de sa vie. semaineet rentre chez lui les week-ends et les vacances scolaires », explique Alice Ellien.

Prise de poids suite à un choc émotionnel

Ce jour-là, Emy et Krystal ont suivi des cours deux fois par jour et ont fait du sport pendant un peu plus d’une heure. « On le fait tous les jours, sauf le mercredi où on pratique un loisir comme cuisinele vélo-rail, le cinéma ou le théâtre… », raconte Emy, arrivée au centre en novembre dernier.

De son côté, Krystal est connue de l’équipe médicale depuis huit ans. « Je suis d’abord venue pour des courts séjours puis j’ai fait une pause de deux ans », explique celle qui a lancé son projet. suivi complet en septembre.

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Tous deux ont pu identifier le moment où ils ont commencé à gagner du poids : “suite à un choc émotionnel vers l’âge de six ans” pour Krystal, et “l’année de la mort de mon grand-père, il y a 10 ans”, souffle Emy.

Pauline et Géraldine, membres de l’équipe pédagogique du service spécialisé en surpoids à Flers (Orne), lors d’un jeu de société avec Krystal et Emy. ©L’Orne combattant

Des jours sans téléphone

Ces difficultés de la vie, mais surtout dialoguefont partie intégrante du quotidien entre les jeunes, l’équipe éducative et les médecins de l’établissement.

« On parle de transformation du corps, d’équilibre nutritionnel, de qualité du sommeil, d’hygiène de vie, de lien social avec de nombreuses personnes. sorties en plein air… », expliquent Géraldine, formatrice-éducatrice, et Pauline, assistante médico-psychologue.

Le rapport aux écrans est également un sujet important, car les jeunes n’ont pas de téléphone la journée, et il n’y a pas de télévision dans les chambres, mais uniquement dans la salle commune.

Alice Ellien

« Avant, j’étais toujours sur mon téléphone, mais finalement, ça ne me manque pas trop », réagit Emy. Pour Krystal, la séparation du dispositif a été plus difficile à accepter, pour une raison qui peut surprendre : « Je lis beaucoup, et la lecture sur écran me manque ».

Des instants de vie pour se sentir mieux dans son corps

A l’issue des journées rythmées qui débutent à 7h et se terminent vers 20h à la fin du repas, « chacun fait ce qu’il veut ». Du temps libre qui se traduit par des parties de jeux de sociétéappels téléphoniques avec la famille ou programme télévisé partagé.

Ces instants de vie visent à apprendre par la vie en groupe, à développer l’autonomie et la confiance en soi.

Géraldine, formatrice-éducatrice, et Pauline, assistante médico-psychologue au CMPR La Clairière de Flers

Avec un suivi personnalisé et régulièrement ajusté, chaque adolescent avance à son rythme vers vivre mieux. «Parfois, on fait deux pas en arrière, puis cinq pas en avant», poursuivent les membres de l’équipe pédagogique.

Les jeunes sont sur la bonne voie, mais pour qu’ils se sentent bien dans leur peau, il chemin est encore long. “Ça va mieux, mais je traverse encore des moments moquerie qui me suivent depuis plusieurs années », exprime Krystal tandis qu’Emy évoque « des difficultés au collège ».

Le plus grand pas a déjà été franchi : accepter d’agir tous les jours pour faire évoluer votre corps.

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