Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L’occasion pour le ministre de l’Énergie de souligner l’importance de l’hydraulique dans la production d’électricité en Suisse.
Alors que la population votera la loi sur l’énergie le 9 juin, Albert Rösti a évoqué une « visite symbolique » pour « montrer l’importance » des centrales hydroélectriques dans le pays. «Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l’eau reste la plus importante, plus de 50% de l’électricité produite en Suisse provenant de l’hydraulique», a-t-il souligné en conclusion. de sa visite.
Les Bernois ont rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise au vote prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. «En tant que ministre de l’Énergie, je suis responsable de la sécurité de l’approvisionnement en électricité. Et aujourd’hui, il faut produire davantage. Cela sera possible avec un « oui » le 9 juin, alors qu’un refus nous exposerait encore à des risques de pénurie », a-t-il déclaré.
Vendredi matin à Veytaux, près du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) a passé une demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage dont il s’est dit “très impressionné” par la grandeur. des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d’Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.
Pompage-turbinage avec Hongrin
Sur le site de Veytaux se trouvent en effet deux centrales souterraines de pompage-turbinage : la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), société détenue par Romande Energie, Alpiq. , Groupe E et la Ville de Lausanne.
Près de 900 m plus haut, au cœur des Préalpes vaudoises, la FMHL est également propriétaire du barrage de l’Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, la FMHL turbine les eaux du lac Hongrin. A l’inverse, lorsque l’offre d’électricité dépasse la demande, les eaux du lac Léman sont pompées vers le lac Hongrin, explique l’entreprise sur son site Internet.
Il précise que les centrales Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu’à 56 m3/s. Dans le sens inverse, les pompes peuvent pomper jusqu’à 42 m3/s d’eau du lac Léman vers Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
