une Montréalaise raconte son « horrible » passage aux urgences

une Montréalaise raconte son « horrible » passage aux urgences
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Une jeune patiente montréalaise n’est pas près d’oublier sa récente visite à l’urgence, où elle s’est retrouvée isolée dans une cabine sans recevoir de soins alors qu’elle criait à l’aide pour se relever.

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«Je n’avais pas de voix. Je criais : j’ai besoin d’aide, j’ai besoin d’aide ! », se souvient Marika Lalime, 22 ans.

« Ce n’était pas ma première fois aux urgences. Je peux vivre avec le temps d’attente, si au moins ils prennent bien soin de moi », ajoute-t-elle.

Le 12 avril, la jeune femme repart en ambulance après avoir perdu connaissance. Souffrant d’une streptocoque, elle n’avait ni mangé ni dormi depuis trois jours à cause de la douleur.

Les symptômes s’aggravaient

L’étudiante en droit a tenté de prendre rendez-vous avec son médecin de famille, mais la clinique n’a rien pu lui proposer pendant une semaine.

« Je vomissais, je n’arrivais pas à m’hydrater », se souvient-elle. Les symptômes empiraient de plus en plus, j’avais une forte fièvre.

À son arrivée à l’urgence de l’Hôpital Royal Victoria, le patient a été informé que l’attente serait de 13 heures. Elle a donc pris un taxi pour se rendre à l’Hôpital général juif, dans l’espoir d’obtenir un traitement plus rapide.

Après cinq à six heures d’attente, elle a été transférée seule sur une civière vers une cabine. Ayant la nausée, elle a commencé à vomir dans la poubelle. Incapable de se relever, la jeune femme a commencé à appeler les secours.

« J’ai appuyé sur la porte avec mon pied pour faire du bruit. Des gens passaient par là, ils n’ont rien fait ! » rage-t-elle, toujours émue. Si j’étais tombé et que je m’étais cogné la tête, j’étais tout seul ! »

Marika Lalime, 22 ans, aux urgences de l’Hôpital général juif. AVEC L’AUTORISATION DE Marika Lalime

AVEC L’AUTORISATION DE Marika Lalime

Il me criait dessus !»

Après environ 30 minutes, une infirmière est arrivée, se souvient M.moi Citron vert.

“Il m’a dit: Se lever!», raconte la Montréalaise en déplorant son manque d’empathie et son apparence stupide. Il me criait dessus, mais je ne pouvais pas me lever ! […] Il est parti, j’ai commencé à pleurer.

Après encore 30 minutes, l’infirmière l’a finalement aidée à se relever.

« Il m’a attrapé violemment par le bras, il lancé sur la civière et à gauche», raconte l’étudiant, toujours sous le choc.

Après environ quatre heures passées dans le box, un médecin est finalement venu l’examiner et lui a prescrit un antibiotique avant de le laisser sortir. Pour la jeune femme, ce séjour de neuf heures aux urgences a été « horrible ».

«Je voulais juste sortir de là le plus vite possible», raconte l’élève qui va mieux.

Elle a depuis déposé une plainte officielle auprès de l’hôpital pour les mauvais soins. Interrogée à ce sujet, la direction de l’hôpital a répondu que les plaintes sont examinées « en détail et rigoureusement ». Si nécessaire, les processus peuvent être améliorés.

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