Un rassemblement de soutien au Répit Basse-Ville qui doit fermer

Un rassemblement de soutien au Répit Basse-Ville qui doit fermer
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Le projet Répit Basse-Ville, qui propose deux centres d’accueil pour personnes en situation d’itinérance, a été contraint de fermer temporairement ses portes. Soulignant le manque de financement, le Regroupement pour l’aide aux itinérants et itineuses de Québec (RAIIQ) a organisé un rassemblement vendredi matin en soutien à l’organisme.

Elle s’est déroulée vers 10h00 à la Place Jacques-Cartier dans le quartier Saint-Roch avec l’équipe du Répit. Le député de Taschereau, Étienne Grandmont, a également confirmé sa présence.

Initialement, lors de son inauguration en décembre dernier, le projet devait être ouvert toute l’année. Avec les informations dont nous disposions à ce moment-là, nous y avons cru. Malheureusement, avec les conditions de financement actuelles qui sont très précaires et imprévisibles, nous avons dû revoir le scénarioexplique Mary-Lee Plante, coordonnatrice du RAIIQ, au micro de l’émission Première heure.

Le service a annoncé sa fermeture temporaire en début de semaine, plaidant également pour qu’il prenne ce temps de fermeture. pour donner une pause à l’équipe Et poursuivre la transition vers l’autonomie. Le coordinateur de RAIIQ estime qu’un tiers des salariés ont dû être licenciés pendant cette pause.

Le lieu de répit de nuit est situé dans l’édifice Joseph-Ernest-Grégoire au 399, rue Saint-Joseph Est. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Le Répit Basse-Ville est divisé en deux lieux, un pour l’accueil de jour et l’autre de nuit. Le répit de jour, situé au sous-sol de l’église Saint-Roch, prévoit rouvrir ses portes à la fin mai, mais l’autre, le répit de nuit, situé dans l’ancien bureau d’arrondissement de La Cité-Limoilou, pourrait être fermé pour une période pouvant aller jusqu’à quelques mois.

Nous n’avons aucune alternative à proposer pour le moment. La pression va augmenter sur les organismes environnantsdéplore le coordinateur du RAIIQ.

Mary-Lee Plante soutient toutefois que des efforts sont mis en place pour permettre une réouverture plus rapide. Le CIUSSS et la communauté sont mobilisés pour trouver des solutions », « texte » : « Les équipes y travaillent en ce moment. La Ville de Québec, le CIUSSS et la communauté sont mobilisés pour trouver des solutions”}}”>Les équipes y travaillent en ce moment. La Ville de Québec, la CIUSSS et la communauté sont mobilisées pour trouver des solutionselle dit.

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Mary-Lee Plante, coordonnatrice au Regroupement pour l’aide aux itinérants de Québec. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Anne-Sophie Roy

Elle a encore du mal à comprendre comment le Québec peut se passer de tels lieux de répit alors que le phénomène de l’itinérance prend une forte croissance au Québec. C’est vraiment difficile dans le contexte d’expliquer comment on en est arrivé là, ce sont des services qui sont essentielselle croit.

Selon les données publiées en septembre par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le nombre de sans-abri visibles dans la région a bondi de 36 %, passant de 536 en 2018 à 736 en 2022.

La hausse des besoins se fait déjà sentir par rapport aux années précédentes, selon Mary-Lee Plante. personnes, par nuit et par jour, mais les besoins ont vraiment explosé, puis les équipes de travail m’ont dit que c’était vraiment une centaine de personnes et 120personnes à la fois qui sont venues à la ressource », « texte » : « Le service avait été conçu en fonction des besoins que nous avons observés l’année dernière. On s’attendait à accueillir environ 70 personnes, par nuit et par jour, mais les besoins ont vraiment explosé, puis les équipes de travail m’ont dit que c’était vraiment une centaine de personnes et 120 personnes à la fois qui se présentaient à la ressource”} }” >Le service a été conçu en fonction des besoins que nous avons observés l’année dernière. On s’attendait à accueillir environ 70 personnes, par nuit et par jour, mais les besoins ont vraiment explosé, puis les équipes de travail m’ont dit que c’était vraiment une centaine de personnes et 120 personnes à la fois qui se présentaient à la ressource.elle raconte.

Le coordonnateur réclame plus de prévisibilité pour le financement du secteur communautaire. C’est vraiment difficile dans le cadre du développement d’une offre de services pérenne et structurante. Nous devons constamment changer de cap et nous adapter aux réalités qui nous surprennent parfois.maintient-elle.

Avec les informations de Juliette Lefebvre et Alex Boissonneault

 
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