Un acheteur belge de l’émission Affaire conclu, victime d’un cambrioleur… qui avait été libéré quelques heures plus tôt, « faute de place dans la cellule »

Un acheteur belge de l’émission Affaire conclu, victime d’un cambrioleur… qui avait été libéré quelques heures plus tôt, « faute de place dans la cellule »
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“C’est incroyable.” La nuit a été agitée chez Georges Van Cauwenbergh, célèbre acheteur de l’émission télévisée Accord conclu et galeriste bruxellois au Sablon, spécialisé dans les sculptures du XIXe siècle. Dans la nuit de mardi à mercredi, il a été réveillé par son alarme. Georges descend alors de son appartement situé juste au-dessus de sa galerie Artimo Fine Art, rue Lebeau à Bruxelles. “Là, j’entends des coups à la porte. Arrivée sur le palier, je me retrouve en peignoir devant un homme qui porte deux sacs et qui vient d’enfoncer ma porte.» L’homme, sûrement paniqué, cherche alors une excuse : «Je voulais juste vous alerter. La maison est en feu.” Puis il est parti. Vérifications effectuées, il n’y a visiblement aucun incendie à signaler.

Alertés par l’alarme, les policiers arrivent très vite à la galerie et, sur la base du signalement donné par Georges, parviennent à rattraper l’intrus en 20 minutes en direction du Mont des Arts. De retour à la galerie pour recueillir la déposition, les agents annoncent au galeriste une nouvelle qui le fait tomber de sa chaise. L’homme interpellé avait déjà été interpellé plus tôt dans la soirée alors qu’il tentait d’entrer à l’hôpital Saint-Pierre, à moins d’un kilomètre de là. L’homme a été conduit au commissariat central à côté de la Grand-Place. Mais faute de place dans la cellule (les 20 cellules du commissariat étaient pleines), le suspect a été relâché. Dans la nuit, il tentera un cambriolage rue de Rollebeek à quelques mètres de la galerie Georges. La police se rendait sur place lorsqu’elle a été informée de l’intrusion chez Artimo Fine art. D’où leur arrivée très rapide sur place.

»C’est une situation folle. Quelqu’un est libéré faute de place et qui continue ensuite ses méfaits ? Est-ce normal?” Mais Georges n’en a pas fini avec les surprises. Quand vient le temps de remplir sa déclaration, il retombe une nouvelle fois. “L’agent avait l’air ennuyé de devoir faire ça. Il ne m’a posé aucune question. Il vient de remplir le document et m’a demandé de le signer. Alors par précaution, j’ai relu au préalable. Dans le rapport, l’agent indiquait que je n’avais pas reconnu le suspect même si ce sont mes rapports qui ont permis de l’arrêter. De plus, il a été mentionné que je n’avais pas été lésé. Il a enfoncé ma porte. J’ai toujours le sentiment d’avoir été lésé. Comment compléter le témoignage de quelqu’un sans lui poser une seule question ?

Quant à la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles, interrogée mercredi matin, on l’assure «ne pas pouvoir répondre» quand on les interroge sur le parcours du cambrioleur pendant la nuit et la procédure de déposition.

 
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