menace de grève suite aux élections européennes

menace de grève suite aux élections européennes
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Le « train de la colère » s’est arrêté ce mercredi 17 avril, dans la salle polyvalente de Saint-Front-sur-Lémance (47), commune dont la maire, Marie Costes, a reçu « l’autorisation de démolir la gare sans…

Le « train de la colère » s’est arrêté ce mercredi 17 avril, dans la salle polyvalente de Saint-Front-sur-Lémance (47), commune dont la maire, Marie Costes, a reçu « l’autorisation de démolir la gare sans[elle] je sais que c’était fermé. C’est ce type d’action de la SNCF qui inquiète les maires de Dordogne et de Lot-et-Garonne, riverains ou proches voisins de la ligne Agen-Périgueux.

“La SNCF nous maltraite, annule des trains sans prévenir…”, a lancé en préambule Jean-Jacques Brouillet, maire de Monsempron-Libos qui, avec son homologue du Pays-de-Belvès (24), Christian Leothier, avait invité les élus, des représentants des associations de défense de la ligne et des usagers réunis pour décider des actions à mener pour faire réagir la Région et la SNCF. « Cela fait vingt-deux ans que je participe aux réunions, que j’entends des discours aimables et que rien n’avance. Aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure et agir avec fermeté pour sauver cette ligne vitale pour notre territoire”, a insisté Jean-Louis Costes, maire de Fumel, qui a proposé “une grève des élus pour les élections européennes, avec fermeture des bureaux”. pendant une partie de la journée.

Des actions « non violentes, mais fermes »

Si tous les élus présents ne semblaient pas prêts à ce mouvement, il a reçu l’assentiment de Gilbert Guérin, maire de Dausse et président de l’Association des maires ruraux : « Le désenclavement ne peut être remis en cause pour quelques millions et je soutiendrai toute action, aussi dure soit-elle », a-t-il déclaré.

D’autres actions, comme le blocage des TGV pour une journée à Agen ou l’utilisation du passage du Tour de France, ont également été envisagées. Le maire du Pays-de-Belvès a proposé, de son côté, la réalisation d’un film d’une minute qui serait diffusé sur les réseaux sociaux pour mobiliser la population, notamment les jeunes, pour que le mouvement prenne de l’ampleur et soit entendu. “La ligne est en soins palliatifs, il est urgent d’agir, non violent mais ferme”, a conclu le maire de Monsempron-Libos.

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