Une huitième édition pour la Tempête des sciences

Une huitième édition pour la Tempête des sciences
Une huitième édition pour la Tempête des sciences

Ce 17 avril, le Cégep Garneau organise sa 8e édition de la Tempête des sciences, sous le thème La science au cœur de la société. L’événement est ouvert à tous les étudiants de l’établissement et de la faculté. L’objectif est de présenter des opportunités d’emploi. Plus de 30 exposants seront présents.

Présentée par le Cégep Garneau, la Tempête des sciences a pour thème La science au cœur de la société.

« La science est partout dans la société, même là où on l’attend le moins », explique Nathalie Robitaille, chargée de projet Tempête des sciences et professeure au département de mathématiques.

L’un des objectifs est de montrer comment la science est présente dans différents domaines.

Cette conférence scientifique aura lieu ce mercredi 17 avril au Cégep Garneau. La manifestation scientifique est accessible à toute la communauté scolaire.

Les clés du succès

La Tempête des sciences en est déjà à sa huitième édition. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce succès.

« Les étudiants n’attendent pas grand-chose une fois arrivés là-bas. C’est obligatoire pour ceux qui sont inscrits en sciences naturelles, mais ils ressortent avec des yeux pétillants comme on n’en a jamais vu », confie Mme Robitaille.

« Ils sont enthousiasmés par ce qu’ils voient, car ils sont aussi en contact avec des gens du secteur », estime-t-elle.

Ce colloque scientifique leur ouvre l’horizon de carrières auxquelles ils n’auraient pas pensé.

Selon elle, l’une des clés du succès réside dans l’organisation conçue par les professeurs de Sciences Naturelles.

« Une soixantaine de professeurs en Sciences naturelles seront également présents, notamment pour accompagner les étudiants, les conférenciers et le salon des exposants. Les étudiants voient que nous sommes impliqués et que nous faisons cela pour eux », dit-elle.

Les partenariats bâtis ont permis au Cégep de se bâtir une certaine réputation.

« Au fil des années, nous avons établi des partenariats et des contacts depuis plusieurs années. Nous nous sommes bâtis une réputation d’événement très bien organisé pour les partenaires. Ils sont toujours très enthousiastes à l’idée de venir à nos activités et de partager leur expérience avec nos étudiants », explique Louis Mercier, professeur de chimie et responsable des communications de Tempête des sciences.

Une véritable conférence scientifique

La journée débute par une cérémonie d’ouverture avec Sylvain Moineau, professeur de microbiologie à l’Université Laval comme président d’honneur.

« Nous l’avons approché car il travaillait depuis un moment sur les bactériophages. Au cours de ses études, il a été amené à être une sorte de précurseur de la technologie développée, l’outil CRISPR-Cas9 de découpe de l’ADN », explique M. Mercier.

Pour lui, ce choix est inspirant pour les étudiants.

Pour la conférence d’ouverture Comment la science s’applique-t-elle à la GRC?, le Cégep a fait appel à Jacques Théberge, sergent d’état-major de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Cette dernière est reconnue pour son rôle important dans la lutte contre le trafic de fentanyl.

Cet intervenant était déjà venu à l’édition précédente lors des conférences au choix des étudiants.

« Jacques Théberge a un parcours particulier. Il a débuté en sciences naturelles, puis en microbiologie. Il utilise désormais les concepts de microbiologie au niveau policier. Ensuite, il s’est adressé à la police de la Gendarmerie royale du Canada (CGR)», explique Mme Robitaille.

« Par rapport à sa dernière conférence, on avait déjà une bonne idée de l’utilisation des sciences traditionnelles dans les actions de la GRC. Là-bas, la prochaine conférence inclura même les hautes technologies, comme le profilage génétique ou l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) », ajoute M. Mercier.

Le reste de la journée est divisé en trois blocs.

« Plus de 30 exposants issus d’universités et d’entreprises privées seront présents à cette conférence scientifique. Ils viennent présenter ce qu’on peut faire comme travail par la suite ou les milieux dans lesquels on peut aller à l’université », explique Mme Robitaille.

Les étudiants doivent également choisir deux cours auxquels assister pendant la journée.

Une idée naissante en 2008

La Tempête des sciences a déjà quelques années de retard.

L’idée est venue en 2008 du comité d’animation scientifique du Cégep Garneau.

« À cette époque, le comité organisait des activités pour les étudiants en sciences naturelles sous forme de conférences », raconte Nathalie Robitaille.

«Puis le responsable de ce comité a lancé l’idée de faire une demi-journée dédiée à une sorte de conférence scientifique pour les étudiants en Sciences Naturelles. »

Depuis, la Tempête des sciences est devenue une journée complète au fil de plusieurs éditions.

Selon lui, l’objectif principal est de permettre aux étudiants de vivre l’équivalent d’une véritable conférence scientifique, avec une cérémonie d’ouverture, un salon des exposants et des conférences au choix.

«Maintenant, le Cégep libère tous les étudiants du calendrier scolaire afin que ceux en sciences naturelles puissent participer à cet événement», ajoute-t-elle.

« La science ne se limite pas aux emplois que nous voyons. De nombreux autres métiers l’utilisent, comme la foresterie, l’alimentation, l’intelligence artificielle. Un scientifique n’est pas un héros, mais cette personne a étudié dans un domaine d’expertise. Cette personne a développé ses connaissances et a été curieuse à travers son aventure. Et c’est cette curiosité que les scientifiques viennent transmettre à nos étudiants. Il est possible d’aspirer à une carrière de scientifique», résument Nathalie Robitaille et Louis Mercier.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste à la Local Journalism Initiative.

 
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