Le phénomène sociétal est en plein essor. En Haute-Loire comme ailleurs, malgré l’illégalité de la pratique, certains commerçants n’hésitent plus à dévoiler, sur les réseaux, les caractéristiques de ceux qui les volent. Pour quoi ? Ils témoignent.
Le 17 mars, à midi, le Lugik Parc des Estables a été victime d’un vol, son « premier » depuis son ouverture au public à l’été 2019. Un vol, au préjudice financier très modeste, que fait le responsable de l’attraction. n’a pas l’intention de le rejeter sans autre mesure. « Pour le principe ! », tonne Raphaël Bonnet. « Nous ne pouvons pas laisser tomber ça… »
La réaction 2.0 ne se fait pas attendre. Deux heures après la disparition de l’enceinte JBL qui « prive les visiteurs d’ambiance musicale », une lettre ouverte, d’à peine une centaine de mots, a été publiée sur Facebook. Lugik parc demande à ses 8 000 abonnés de le « partager sans modération » (il sera partagé plus de 350 fois), en espérant qu’il parvienne à son destinataire.
La toile est tissée, mais le voleur s’y glisse. « Retrouvé sur les pistes de ski deux heures plus tard », rapporte celui-ci, avant que le post maussade au ton accusateur et le poids de la désapprobation de toute une communauté n’aient eu le temps de faire leur effet. preuve…
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