«Je m’excuse, j’ai fait une erreur. » C’est un accusé « parfait », comme l’a décrit l’avocat de la partie civile, qui a comparu lundi 29 avril à la barre du tribunal de…
«Je m’excuse, j’ai fait une erreur. » Il s’agit d’un accusé « parfait », comme l’a décrit l’avocat de la partie civile, qui a comparu lundi 29 avril à la barre du tribunal d’instance de Bergerac (Dordogne). L’homme de 31 ans est mis en examen pour quatre chefs d’accusation : recel de biens, refus d’obtempérer, détention d’arme blanche et association de malfaiteurs. Autant de faits que cet homme de 31 ans vivant en Charente-Maritime a pleinement reconnu.
Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 avril, il a été interpellé par des policiers de la brigade anticriminalité de Bergerac à Lamonzie-Saint-Martin. Les policiers venaient de poursuivre le véhicule qui roulait jusqu’à 180 km/h pour le rattraper. Le conducteur, au volant d’un Berlingo volé depuis le 12 avril et qui s’était retrouvé sur un chemin de terre, avait été repéré dans l’herbe tandis que son compagnon parvenait à s’enfuir.
Capots et pieds de biche
Cagoules, gants mais aussi pieds-de-biche, tournevis et même masses : sur eux et dans la voiture les policiers ont retrouvé tout « l’attirail du cambrioleur » ainsi que des canettes et des pipes. Devant les juges, le prévenu a assuré qu’il était simplement venu « prendre un peu de gasoil ». « J’avais besoin d’argent, j’ai perdu la tête. Je m’entoure de mauvaises personnes. Mon père était aussi un voleur, je reproduis son schéma», a-t-il expliqué, indiquant que cette sortie lui avait été proposée par une connaissance une semaine plus tôt.
Six entrées dans le casier
Mais avec six mentions à son casier judiciaire et alors qu’un bracelet de surveillance électronique lui a été retiré début avril, le procureur a estimé que ce discours n’était « pas convaincant ».
Myrone Chevalobre a finalement été condamnée à trois ans de prison, comme l’avait requis le procureur. Il devra payer 679,75 euros de dégâts matériels et devra verser 1 000 euros de frais de justice au propriétaire de la voiture volée qui s’est porté partie civile.
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