Lundi soir, de nombreux migrants tentant de monter à bord de trains pour rejoindre les plages du littoral des Hauts-de-France ont été refoulés par la police lors d’une opération menée dans deux gares de Calais, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des policiers municipaux et nationaux ont été déployés aux gares de Calais-Ville et des Fontinettes, petite gare au sud de la ville, alors que la météo laisse présager de nombreuses tentatives de traversée.
Des personnes sans billet ont débarqué
A Fontinettes, plus de 200 migrants de diverses nationalités, dont de nombreux enfants, souhaitaient monter à bord du train à destination de Rang-du-Fliers, dans le sud du Pas-de-Calais. Tous ceux qui n’avaient pas de billet ont été sortis du train. Des migrants s’en étaient déjà pris à des salariés de la SNCF qui ne voulaient pas faire démarrer le train, selon une Source policière.
Présente à la gare, la sous-préfète de Calais, Agathe Cury, a décrit un « nouveau type de contrôle » pour entraver les traversées clandestines de la Manche. « Durant les périodes de météo favorable, on observe des flux particulièrement importants de personnes en situation irrégulière par chemin de fer pour rejoindre la côte », explique-t-elle.
Départs de Dunkerque vers la Baie de Somme
Selon Philippe Mignonet, adjoint à la sécurité à la mairie de Calais, les candidats à l’exil arrivant à Calais ne « partent pas forcément de Calais », les lieux de départ dépendant « des coefficients de marée, de l’orientation des courants, de la direction des vents. Ils s’étendent de Dunkerque jusqu’à la Baie de Somme.
Plus tôt dans la journée, le groupe interassociatif Human Rights Observers avait dénoncé dans un communiqué la « recrudescence des violences pour empêcher les exilés de rejoindre les côtes », via des opérations menées dans des gares à « contrôles au faciès ».
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