incertitude sur l’inclusion de France Médias Monde

incertitude sur l’inclusion de France Médias Monde
incertitude sur l’inclusion de France Médias Monde
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Le siège du groupe national de médias audiovisuels France Médias Monde (FMM), à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), près de Paris, le 9 avril 2019. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Avec ou sans France Médias Monde ? Depuis que l’exécutif a commencé à avancer sur la voie de la réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, la question de l’intégration de France Médias Monde (France 2, RFI, Monte Carlo Doualiya) dans la future société unique suscite de vives embardées parmi les députés.

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A l’origine pourtant, la présence de France Médias Monde (FMM) au sein de la future holding destinée à regrouper France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel à partir du 1er janvier 2025 (avant une fusion un an plus tard), ne semblait pas susceptible de poser un problème particulier. Puisqu’il apparaît dans le projet de loi proposé par Laurent Lafon (UDI), adopté par le Sénat en 2023, il semblait logique que, malgré de fortes réticences exprimées par les membres de la majorité, il apparaisse également dans le texte qui amène la ministre de la Culture, Rachida Dati, devant les députés jeudi 23 et vendredi 24 mai (sauf report en raison d’un calendrier parlementaire chargé).

Mardi 14 mai, lors de la commission des affaires culturelles préparatoire à la séance publique, le premier amendement, qui inclut l’entreprise dirigée par Marie-Christine Zaragosse dans la future structure, a également été adopté (30 voix pour, 18 contre). Mais, quelques instants plus tard, les députés font une curieuse tournure : un autre amendement, visant à retirer France Médias Monde, est également adopté.

« Il faut avoir un peu de régularité »

Le lendemain, à midi, le député Quentin Bataillon (Renaissance, Loire) a promis de rétablir la configuration initiale lors des débats en séance publique. Après quoi le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné (Renaissance), a mis un frein : en commission des Affaires étrangères, il s’est dit « favorable à l’exclusion de l’audiovisuel extérieur de la réforme que prépare le ministère de la Culture »assurer que “l’arbitrage de Matignon, qui est un arbitrage intergouvernemental”allait dans la même direction que lui.

« Sur les quelque 300 millions d’euros du budget de France Médias Monde, le ministère des Affaires étrangères met entre 6 [millions] et 7 millions d’euroscommente, assez agacé, Jean-Jacques Gaultier (Les Républicains, Vosges), co-rapporteur du projet de loi avec Fabienne Colboc (Renaissance, Indre-et-Loire). C’est une chose que le ministre exprime un avis, mais il faut aussi que son ministère fournisse des fonds ! »

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