Les symboles extrémistes pourraient être interdits en Suisse

Les symboles extrémistes pourraient être interdits en Suisse
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L’utilisation publique de symboles racistes, extrémistes ou incitant à la violence devrait être interdite. Après le Conseil des Etats, le National devrait soutenir mercredi une motion et deux initiatives en ce sens.

La nécessité d’agir est motivée par l’augmentation croissante des incidents antisémites en Suisse. (image d’illustration)

images imago/Zuma sur le fil

La proposition déposée par la commission des questions juridiques du Conseil des Etats prévoit de punir l’usage, le port et la diffusion publique d’objets de propagande et de symboles racistes, incitant à la violence ou aux extrémistes. Cela comprend également des gestes, des paroles, des salutations ou des drapeaux.

Comme le texte déposé par l’ancien conseiller national Angelo Barille (PS/ZH), il ne se limite pas aux seuls symboles associés au national-socialisme. Dans son texte, le Zurichois rappelle que la Suisse est l’un des seuls pays à ne pas sanctionner l’usage public de signes comme la croix gammée, le salut hitlérien ou les symboles du Ku Klux Klan.

La Commission nationale des questions juridiques souhaite toutefois agir par étapes. Les symboles clairement attribuables au Troisième Reich et au national-socialisme sont plus facilement identifiables. Une interdiction de ces symboles pourrait être rapidement mise en œuvre. D’autres symboles racistes et extrémistes pourront être interdits par la suite.

Des cas en hausse

La nécessité d’agir est motivée par l’augmentation croissante des incidents antisémites en Suisse. Le 2 mars, un adolescent radicalisé de 15 ans en Tunisie a agressé un juif orthodoxe à Zurich.

Depuis plusieurs semaines, la Jeune UDC fait face à des accusations de collusion avec l’extrême droite. Le chef du Parti de la jeunesse aurait participé à une réunion avec l’extrême droite autrichienne Martin Sellner, interdit d’entrée en Allemagne, et des membres de Junge Tat, un groupe suisse d’extrême droite surveillé par le Service de sécurité. renseignement fédéral.

Plusieurs sections cantonales ont pris leurs distances avec les groupes extrémistes. Pour le président du premier parti suisse, Marcel Dettling, la radicalisation croissante est inacceptable. Taguer des croix gammées ou tenir des propos nazis est intolérable, s’est-il défendu lors d’un entretien à la RTS. Et rappelons que l’UDC a des lignes rouges qui concernent l’extrémisme de droite et de gauche.

bl, ats

 
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