Les élèves de la 1re à la 5e secondaire maîtrisent désormais leur horaire au Séminaire Saint-Joseph, à Trois-Rivières. Dans le cadre d’une période d’essai de deux semaines, 800 jeunes peuvent adapter leur emploi du temps, en fonction de leur travail et de leurs examens, à leurs besoins.
Même si leurs horaires habituels sont réinventés, ils sont toujours encadrés par leurs professeurs, pour garantir le respect des délais. Trois types de périodes se retrouvent sur les plans de travail des élèves, à savoir les périodes bleues où le professeur a le contrôle de sa classe, les périodes orange où il peut donner quelques explications puis les élèves sont plus autonomes et les périodes vertes, où les jeunes contrôlent à 100% de leur temps.
« Bien sûr, on s’adapte en fonction des cohortes. Les élèves de 1re secondaire ont plus de cours avec un enseignant en classe tandis que les élèves de 5e secondaire sont plus autonomes», a déclaré le directeur des services éducatifs, Marc-André Godbout.
Une initiative approuvée par les enseignants
Du côté du personnel, c’est une nouvelle méthode qui est bien accueillie. Jean-François Paré constate de grandes améliorations chez ses élèves de 3e et 5e secondaire, notamment dans le sérieux qu’ils accordent à leur travail.
« J’étais curieux de voir à quoi tout cela ressemblerait, mais au final, on se rend compte de tous les bénéfices que cela apporte aux jeunes. […]. Ils développent leur autonomie et leur collaboration entre eux […]c’est beau de voir ça», explique un professeur de français, Jean-François Paré.
Populaire auprès des jeunes
Les étudiants sont satisfaits de cette nouvelle méthode. « Au début, j’avais peur parce que j’ai du mal à gérer mon emploi du temps, mais finalement, ça m’aide à organiser mes cours et même mes examens », avoue un jeune.
“C’est cool parce que nous pouvons faire le travail et les projets que nous voulons réaliser, au moment qui nous convient le plus”, a ajouté un autre.
Une expérience à renouveler
Jusqu’à présent, la direction se dit plus que satisfaite des retours des étudiants et du personnel. Elle envisage de réitérer peut-être l’expérience 3 à 4 fois par an, pour favoriser l’autonomie et la débrouillardise des jeunes.
