Vivi était l’élégance, la générosité et le courage, elle laisse un grand vide dans le cœur des Souillac

Pour chacun de nous, elle est et restera à jamais Vivi. C’est avec beaucoup d’émotion et une profonde tristesse que la rédaction du Lot lui rend hommage, suite à son décès soudain, à l’âge de 82 ans, ce week-end.

La Dépêche du Midi lui doit beaucoup, d’abord parce qu’Yvette Cristol accompagne depuis des années son mari, Jean-Claude, dit Coco, à rédiger ses articles de correspondant local avec rigueur et dans le souci de bien faire. Ensuite parce qu’elle a accueilli quelques journalistes de cette rédaction dans sa maison de Lanzac, autour de repas à son image, généreux au possible, avec son cassoulet incomparable. Mais voilà, le destin est jeté et toute sa famille l’accompagne ce mercredi dans son dernier voyage. Après un moment privé, dans l’intimité du crématorium d’Allassac, c’est au cimetière de Lanzac à 16h30 que chacun pourra assister à la cérémonie de bénédiction.

Née à Toulouse en 1942, Vivi faisait partie d’une famille de 5 enfants, dont elle s’occupait notamment comme une grande sœur dévouée et dynamique.
lorsque sa mère est décédée prématurément à l’âge de 63 ans.

C’est à Cahors qu’elle grandit, faisant de brillantes études « mode et couture » et obtenant un baccalauréat professionnel. « C’est durant cette période qu’elle confirmera sa passion pour l’habillement. Elle sera une femme de goût et d’élégance tout au long de sa vie », témoignent ses proches.
À l’été 1964, cette jolie femme a captivé le cœur de Coco lors d’un bal. « Femme indépendante et aventureuse, elle avait déjà prévu d’aller travailler au Congo, lorsque notre père lui a proposé des fiançailles. Il est allé jusqu’à déchirer son billet d’avion parce qu’il ne voulait pas la voir partir. Cette histoire qui commence entre eux sera consolidée par un mariage où Vivi est magnifique dans la robe de mariée qu’elle a elle-même conçue. Viendront ensuite leurs deux enfants, Stéphane et Frédéric, qui les combleront de joie.

Elle reprend ses études et devient professeur de technologie

Femme modèle et courageuse, elle n’hésitera pas à reprendre ses études pour obtenir son Capeg à l’école normale de Toulouse. « Elle a démontré l’endurance et le courage qui la caractérisent. Elle se levait tous les matins à 4 heures du matin pour être en classe à 8 heures du matin, sans jamais se plaindre, dévouée aux autres.

Généreuse, sincère et fidèle en amitié, Vivi laissera un vide immense. Nul doute que ses élèves de l’enseignement manuel et technique, désormais technologique, garderont d’elle le souvenir d’une excellente enseignante, en talons hauts au collège du Puy d’Alon à Souillac.
« Elle s’impliquera également dans de nombreuses associations de manière altruiste et toujours humble. Elle fera partie du Rotary Club dont la devise est servir et partager ». Sans oublier l’association Athlé 46, dont elle s’apprêtait à célébrer dans quelques mois les 50 ans.

Vivi aimait les plaisirs simples, comme la randonnée, sa famille n’a pas d’attentes particulières pour ses funérailles, mais assure que Vivi aurait aimé un petit bouquet du jardin ou des fleurs naturelles.

A toi Coco, à Stéphane et Frédérique, à leurs épouses et compagnons, à Marion et Thomas, Mathieu et Tess, et Nathan, ainsi qu’à ses sœurs, La Dépêche du midi présente ses très sincères condoléances.