Les parents sont des piliers fondamentaux de la compétition qui vient de démarrer. Sans eux, les enfants ne pourraient pas participer. Des encouragements, du soutien, mais aussi de l’anxiété… ce ne sont pas Françoise, Frédéric et Myriam qui diront le contraire.
Myriam prête à tout pour son fils Timothé
Dans une pièce silencieuse, la mère de Timothé, derrière ses filles jumelles, semble inquiète. On le voit regarder attentivement le damier. « On essaie d’être avec lui, de l’encourager le plus possible » raconte Myriam, maman du jeune Timothé. Son implication dans les compétitions est très importante pour son fils. Elle est là et répond à chaque concours. « On lui rappelle chaque jour de jouer aux échecs pour s’entraîner, on est aussi très fiers de lui et c’est vrai qu’on lui met peut-être un peu de pression » Pour Timothé, cela s’ajoute à son entraînement quotidien, des cours d’échecs que Myriam a mis en place. Ses parents espèrent que leur fils remportera le titre de champion de France pour se qualifier aux championnats du monde.
Du divertissement sans contraintes, la clé d’un tournoi réussi selon Françoise et Fabrice
Changement d’ambiance, du côté de Françoise et Fabrice, c’est avec moins de pression que leur fils, âgé de 17 ans, aborde les tournois d’échecs. Pour lui « pas besoin de l’encourager » indique Françoise. Originaire de Poitiers, c’est avec le sourire et sans contrainte qu’il vient à Agen disputer des parties d’échecs. Bienveillance et plaisir sont les maîtres mots de ce championnat. « On le suit pour faire la logistique, on n’est pas en retard en lui disant qu’il aurait pu faire un peu mieux » ajoute Fabrice. Pour Françoise et son mari, venir à Agen est l’occasion de visiter la ville et ses environs. C’est un loisir très pédagogique, qui reste un divertissement et non une compétition.
Élisa Lamothe
#Français