« La traite des êtres humains devient de plus en plus courante »

« La traite des êtres humains devient de plus en plus courante »
Descriptive text here

Un bateau pneumatique transportant 57 migrants a été repéré dimanche matin au large de Coxyde. Ils avaient quitté la France et voulaient traverser la Manche. Les secours ont tenté de forcer le bateau à faire demi-tour mais les passagers ont refusé. Le bateau a été escorté jusqu’à la frontière britannique. Il contenait principalement des personnes d’origine asiatique et nord-africaine. On ne sait pas si des enfants se trouvaient à bord.

Initialement, les autorités annonçaient qu’il y avait 38 migrants mais ce chiffre a été revu à la hausse. “Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons intervenir sans mettre ces personnes en danger », déclare Peter Van Camp de l’Agence des services maritimes et côtiers. « Un bateau pneumatique peut chavirer. Il fut donc décidé d’escorter le navire jusqu’à la frontière britannique. Les garde-côtes britanniques s’en chargeront ensuite.

Le bateau était composé de 57 migrants. ©DR

Le gouverneur de Flandre occidentale, Carl Decaluwé, affirme que davantage de migrants étaient censés monter à bord du bateau pneumatique, mais qu’une quinzaine de personnes sont restées à Coxyde parce que le bateau était déjà trop plein. “Nous constatons que la traite des êtres humains devient de plus en plus courante en Flandre occidentale.» se lamente-t-il. « Un soutien fédéral supplémentaire est nécessaire pour lutter contre les trafiquants. »

JO 2024 : en cas de menace terroriste, la cérémonie d’ouverture pourrait ne pas avoir lieu sur la Seine

D’autres vêtements de migrants ont été trouvés la semaine dernière sur une plage d’Oostduinkerke. La tenue des Jeux Olympiques de Paris n’est pas étrangère à cette situation dramatique. Depuis plusieurs mois, des ONG dénoncent un « nettoyage social » visant à montrer le visage le plus brillant possible de la banlieue parisienne en vue de l’événement sportif qui va attirer des millions de personnes. Chaque semaine, des camps de fortune sont démantelés et les migrants déplacés vers des villes périphériques comme Rennes, Strasbourg, Bordeaux.

« Les opérations d’expulsion ont commencé au printemps dernier. Les squats et bidonvilles ont été évacués car ils se trouvaient à proximité des sites olympiques comme le village des athlètes. explique Antoine de Clerck, membre d’une ONG, à nos confrères de TF1. « Au total, 4 000 personnes ont été touchées. Évidemment, personne ne peut être convaincu qu’il existe des squats et des bidonvilles, et si ceux-ci peuvent être éliminés, c’est une bonne nouvelle. Sauf qu’ici, cela se déroule sans solution : ce sont des expulsions sèches, sans diagnostic social préalable. Les gens restent dans la rue.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Sa « Majesté Quequette » et les « Féroces Blues Stars » de Guyane attendus en Martinique
NEXT un Laragnais arrêté pour vol de brise-roche hydrauliques