Les dents ne font toujours pas partie de la santé en Suisse

Les dents ne font toujours pas partie de la santé en Suisse
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J’ai essayé, je n’ai pas pu. La conseillère nationale Léonore Porchet (V/VD) s’est battue de tout son cœur pour défendre lundi une initiative parlementaire de sa collègue Katharina Preslicz-Huber (V/ZH), qui réclame que les soins de santé soient couverts par l’assurance maladie. problèmes dentaires résultant d’une maladie dentaire et soins préventifs pour éviter les blessures.

«Les conséquences du non-traitement des maladies ou des blessures aux dents ou à la cavité buccale sont extrêmement graves», a défendu la Vaudoise. Ces maladies et blessures peuvent même être mortelles, car les bactéries peuvent se propager et provoquer des pneumonies, des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. (…) Cette douleur est inacceptable même si elle pourrait être évitée avec de bons soins et de bons soins préventifs. Ces maladies et blessures ont également un coût. Ils ont donc des conséquences sur la santé publique.

En Suisse, 20% des Suisses renoncent à soigner leurs dents, a-t-elle regretté. Bien sûr, il existe une assurance privée, qui coûte entre 100 et 120 francs, mais elle est « très chère ». Pour Léonore Porchet, certaines personnes ont de bonnes dents et d’autres ont de mauvaises dents. Elle a nuancé le critère de « bonne hygiène bucco-dentaire », défendu par l’OFSP, pour lequel il suffit de limiter le sucre, de se brosser les dents, d’utiliser du fil dentaire, du dentifrice et de réaliser des contrôles réguliers. Tout le monde n’est pas dans le même bateau. Nos dents méritent d’être enfin prises au sérieux dans le cadre d’une prise en charge solidaire des frais de santé.

Mais la droite n’en veut pas. Au nom de la majorité de la commission, Martina Bricher (UDC/AG) a répondu qu’il était impossible d’élargir le catalogue des prestations de l’assurance maladie obligatoire : « La majorité craint une augmentation des coûts qui se traduirait au détriment de l’assurance de base et donc une augmentation des primes d’assurance maladie.

Par ailleurs, la majorité de la commission estime qu’il n’est «pas nécessaire d’agir d’un point de vue factuel»: «La santé dentaire de la population suisse s’est considérablement améliorée au cours des cinquante dernières années grâce à la prévention et à la responsabilité personnelle en matière d’hygiène dentaire. Les personnes qui ne peuvent pas se permettre les soins nécessaires en raison de leur situation économique personnelle ont également droit à une aide au cas par cas, qu’il s’agisse d’une aide sociale ou de prestations complémentaires.

Lors du vote, seuls les Verts et les Socialistes ont soutenu l’initiative qui a sombré par 123 voix contre 62.

 
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