Touring, l’organisme qui défend les intérêts des automobilistes, accuse les régions et municipalités de mauvaise consultation dans le dossier des travaux à l’intersection Léonard.
Joost Kaesemans, le directeur des politiques publiques de Touring, expliquait dans Bonjour Bruxelles qu’il est souvent difficile de coordonner les chantiers et de communiquer entre les différents acteurs. « Il existe un accord de coopération et des autorités pour minimiser l’impact des travaux, mais nous devons aussi avoir envie de nous parler et de nous écouter. »
Les infrastructures routières datent des années 1970 et de gros travaux sont indispensables. Dans les années à venir, les projets de ce type vont se multiplier, d’où l’intérêt d’améliorer la concertation. “Tout le monde doit faire des concessions”, a déclaré Touring. Il faut que les communes acceptent d’avoir un peu plus de circulation. Il n’y a pas de choix. Nous pouvons soit prolonger les travaux en gardant une voie libre de circulation, soit la rendre la plus courte possible, mais avec un impact énorme sur les routes environnantes.
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Pour Joost Kaesemans, il est important de mettre en place des solutions comme ajouter une journée de télétravail, prendre les transports en commun, étendre la voie de covoiturage en Flandre ou encore éviter les déplacements. « On peut faire une petite liste de ce qui pourrait améliorer un peu le trafic et voir ce qu’on met en place. Dans tous les cas, il faut rappeler aux automobilistes qu’il est important de respecter la signalisation du chantier et des quartiers qui sont en zone 30. Et rester calme est toujours la meilleure solution.
■ Entretien avec Joost Kaesemans, directeur des politiques publiques chez Touring, par Fabrice Grosfilley
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