Le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, a accueilli au Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal les membres du gouvernement français Éric Dupond-Moretti, garde des sceaux et ministre de la Justice, et Sylvie Retailleau, ministre de la Justice. Enseignement supérieur et recherche. Ils étaient accompagnés d’une délégation des universités de Paris, Bordeaux et Rennes. Toute l’équipe du Laboratoire, dirigée par les professeurs de la Faculté de droit Karim Benyekhlef et Nicolas Vermeys, était également présente pour présenter les travaux menés dans cette unité si particulière. La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, était présente pour l’occasion.
Créé en 2010 par Karim Benyekhlef, le Laboratoire de Cyberjustice est un lieu de réflexion et de création où est analysé l’impact des technologies sur la justice et où sont conçus des outils technologiques adaptés à la réalité des systèmes judiciaires. Les installations de recherche du Laboratoire comprennent une salle d’audience ultramoderne pour la tenue de procès et de simulations, un laboratoire informatique, une salle de contrôle audiovisuelle et une salle de serveurs où sont développés les modules logiciels.
« On retrouve ici une expertise multidisciplinaire, notamment en droit des technologies de l’information, en sécurité des données et en intelligence artificielle. Mais le véritable secret du Laboratoire de Cyberjustice réside dans les liens très étroits qu’il a tissés avec la communauté judiciaire d’ici et d’ailleurs dans le monde. C’est ainsi qu’il a pu mettre en pratique des solutions répondant aux besoins réels du milieu judiciaire tout en devenant le point focal de la recherche sur l’informatisation et la mise en réseau des tribunaux», a expliqué le recteur. aux membres de la délégation française, qui se sont dits impressionnés par le travail réalisé au Laboratoire et désireux d’appliquer en France ce qu’ils ont pu observer à l’Université de Montréal.
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