Goudiry, 15 avril (APS) – Balla, commune de 32 villages et hameaux du département de Goudiry (est), est confrontée à un problème d’accès à l’eau, indique son maire Amadou Ba, dans un entretien à l’APS.
« L’hydraulique est au cœur des problèmes de la commune de Balla, car la nappe phréatique y est assez profonde, ce qui rend difficile la mise en place de forages », explique-t-il.
Au-delà de Balla, dit-il, la question de l’eau reste un problème majeur pour toute la région de Tambacounda, en raison de la profondeur de la nappe phréatique.
Balla est une commune rurale du département de Goudiry, située sur la route nationale numéro 1.
« L’année dernière, nous avons financé la construction d’une mini-forage à Ndomboto à hauteur de 15 millions de francs, pour résoudre le problème de l’eau dans ce village », a rappelé le maire. Amadou Ba souligne également que « la commune de Balla a également réalisé deux systèmes d’adduction d’eau pour deux villages, Fass Kouthia et Pass Kouthia (…) ».
Selon lui, ces deux villages souffraient beaucoup du manque d’eau au point que de nombreuses activités n’y étaient plus pratiquées, comme le maraîchage. “Il fallait donc trouver une solution à cette situation”, a expliqué Amadou Ba. Selon lui, ils disposent actuellement de suffisamment d’eau, reléguant la question de l’accès au précieux liquide au statut de vieux souvenir.
Il raconte qu’une femme enceinte du village de Kahène a été un jour entraînée dans un puits sous le poids d’un récipient d’eau qu’elle remontait à l’aide d’un âne attelé à une corde. “Cet accident, dit-il, a poussé le président du conseil départemental à doter le village d’un mini forage, résolvant ainsi le problème de l’eau à Kahène.”
Il a indiqué que les communautés rurales investissent beaucoup dans le secteur de l’eau, afin de soulager les populations qui sont en première ligne face au problème lié à l’accès au précieux liquide.
“C’est pourquoi nous demandons aux autorités d’augmenter les fonds d’aide aux communes rurales qui, aujourd’hui, sont insuffisants pour couvrir simplement les besoins en compétences transférées, en santé, en éducation, entre autres”, a-t-il souligné.
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