Cet habitant du Val-d’Oise parcourt le globe pour immortaliser les animaux

Cet habitant du Val-d’Oise parcourt le globe pour immortaliser les animaux
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Par Isabelle Lawson
Publié le

14 avril 24 à 17h00

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Originaire de la ville de Presles (Val-d’Oise), Ophélie Bleunven voyage les continents. De l’Amérique centrale aux Caraïbes, en passant par l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Australie, l’Arctique et l’Antarctique, elle y photographie faune et des paysages. Le choix du pays est déterminé par animaux qu’elle souhaite immortaliser puis : « Je vois ce qui est possible ou pas selon la réglementation du pays », explique-t-elle.

Equipé de son téléobjectif, elle aime partir loin photographier les animaux pour « montrer leurs cycles de vie, les impacts de l’homme sur le changement climatique, les conséquences sur leurs habitats naturels. J’aimerais pouvoir parler de ces êtres, éveiller les consciences par l’émerveillement.

Quand je prends un ours polaire en train de regarder la caméra, j’aimerais accompagner ce regard de mots

Ophélie Bleunven, photographe

Photos sous-marines

Le photographe s’intéresse également à photo sous-marine et particulièrement à coraux. « C’est en faisant beaucoup d’apnée que j’ai pu constater les dégâts causés par le changement climatique. Visuellement, c’est plus évident. » Frustrée de ne pouvoir rester plus longtemps sous l’eau, elle s’apprête à passer le diplôme de plongée niveau 1. «J’aime me sentir plus libre. j’ai choisi la mer Rouge aller prendre des photos car il est encore bien conservé », confie-t-elle.

Si Ophélie Bleunven fait de la photo depuis cinq ans, elle réalise encore très peu de vidéos mais envisage de s’orienter vers documentaire animalier tout en poursuivant la photographie naturaliste. « Je veux parler de la faune en mettant des mots sur mes images. Les gens attendent de moi des photos, mais j’aimerais pouvoir en dire plus. Quand je prends un ours polaire en train de regarder la caméra, j’aimerais accompagner ce regard de mots. » Pour ce faire, le photographe anime de plus en plus de conférences pour expliquer le mode de vie de ces animaux. Après avoir exposé Salon de la photo à Paris en 2023, c’est le centre culturel de Rosny-sur-Seine (Yvelines) qui l’a contactée pour une exposition photo accompagnée d’elle conférence titré « L’Arctique, territoire de l’ours polaire »en novembre prochain.

Ces navires sont composés de touristes, d’équipes scientifiques, de naturalistes

Ophélie Bleunven, photographe

Compagnies maritimes à bord

Il arrive qu’Ophélie Bleunven parte pour plusieurs mois seul mais la plupart du temps c’est avec compagnies maritimes qui l’emploient pour qu’il embarque. Elle part en moyenne 4 à 5 mois d’affilée. « Ces navires sont composés de touristes, d’équipes scientifiques, de naturalistes. Au total, il y a entre 100 et 150 personnes à bord. » Si son travail repose sur la réalisation de reportages photos à destination des touristes, la jeune photographe en profite pour développer ses propres photos. « La compagnie Ponant m’a proposé mon premier voyage en Méditerranée. C’est avec elle que je voyage régulièrement. Elle m’a permis de faire mes débuts dans la photographie, j’ai pu m’entraîner sur des chats, des chevaux, des ânes, se souvient-elle en riant. La plus belle école de photo est cette entreprise. »

Du nord au sud

Si la photographe a un appétit particulier pour les endroits glacés, en 2023, elle pense avoir décroché le graal : un Expédition arctique. « Je voulais vraiment rencontrer les ours polaires. Cela reste un symbole et un animal incroyable », s’enthousiasme-t-elle.

Deux ours polaires, dans l’Arctique. ©©Ophélie Bleunven

Même un iceberg antarctique n’est pas le même que celui de l’Arctique. Tout est plus grand, tout est plus grandiose.

Ophélie Bleunven

Mais l’expédition la plus marquante pour Ophélie Bleunven fut Antarctique. « C’était mon rêve ! Je reviens tout juste de l’Antarctique. On croise ici et là des bases scientifiques, mais nous sommes dans un monde qui n’est pas le nôtre. Ce sont les animaux qui y sont les maîtres et cela se ressent totalement. Nous, les humains, sommes très petits et les paysages sont gigantesques. Même un iceberg antarctique n’est pas le même que celui de l’Arctique. Tout est plus grand, tout est plus grandiose. »

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Un iceberg sur l’île Melchior, en Antarctique. ©©Ophélie Bleunven

Course solidaire

Employée par ces compagnies maritimes seulement une partie de l’année, Ophélie Bleunven a également créé son entreprise. Entre prestations de photographie de sport, de mode et d’affaires, elle participe à de nombreux événements et vend ses photos. Le 19 avril, il décollera pour Sénégal pour une durée d’une semaine où il couvrira le 1tempsSaloum Sénégazelle, une race féminine et solidaire. « Chaque jour, les participants arrivent dans une école différente pour distribuer des fournitures scolaires. Mon rôle est de photographier les émotions et l’effort de ces femmes qui font cette course par solidarité. »

Après cette aventure, le photographe se rendra en Mer Rouge pour immortaliser les récifs coralliens sans doute magnifiques.

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