Pourquoi un dysfonctionnement à la pisciculture de Castelnau-de-Brassac a entraîné un déficit de 155 000 € pour la fédération de pêche du Tarn

Pourquoi un dysfonctionnement à la pisciculture de Castelnau-de-Brassac a entraîné un déficit de 155 000 € pour la fédération de pêche du Tarn
Pourquoi un dysfonctionnement à la pisciculture de Castelnau-de-Brassac a entraîné un déficit de 155 000 € pour la fédération de pêche du Tarn

l’essentiel
L’année 2023 n’aura pas été de tout repos pour la Fédération tarnaise de la pêche et de la protection du milieu aquatique. Une panne du système d’adduction d’eau de la pisciculture de Castelnau-de-Brassac a provoqué la perte du stock de truites, perte qui est à l’origine de l’essentiel du déficit de l’exercice 2023, soit 155 000 €. On vous explique pourquoi.

Changement climatique et sécheresse, météo « horrible » lors du week-end d’ouverture de la pêche en mars dernier, prolifération du cormoran, diminution du nombre de pêcheurs… C’est le triste résumé de l’année 2023 et de ce début d’année 2024 pour la Fédération tarnaise de la pêche. et la protection du milieu aquatique.

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Mais l’année 2023 a surtout été marquée par un “imprévu” du côté de la pisciculture fédérale de Castelnau-de-Brassac, structure qui appartient à la fédération de pêche du Tarn et qui peut proposer jusqu’à 40 tonnes de truites chaque année. . Du poisson qui sera distribué dans environ 80 plans d’eau du Tarn mais aussi dans les départements limitrophes. Un outil indispensable qui pèse donc lourdement sur la balance économique de la FDAAPPMA 81.

Une perte totale du stock de truites

Mais cet outil essentiel a été fortement fragilisé, du côté de son personnel avec, tout d’abord, l’accident d’un premier pisciculteur en mars suivi quelques mois plus tard par l’arrêt maladie du deuxième pisciculteur. “Ce sont des aléas, imprévisibles par définition, mais qu’il faut parfois gérer dans l’urgence absolue, en essayant de ne pas trop perturber le déroulement des actions prévues pour pallier l’indisponibilité des pisciculteurs par exemple”, a expliqué Alain Couzinié, vice-président. -président de la fédération et président du conseil scientifique et de prospective du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc.

Il poursuit : « Nous avons immédiatement lancé le recrutement, mais entre-temps il a fallu assurer les intoxications mais aussi le suivi du fonctionnement de la pisciculture 7j/7 et 24h/24. C’est ainsi que les salariés de la fédération ont assuré le fonctionnement de la pisciculture pendant deux jours 20, alors qu’ils avaient aussi d’autres engagements à respecter. Ils ont dû faire appel à des pêcheurs volontaires qui, comme d’habitude, ont répondu présent. Je les remercie chaleureusement. Puis ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase en fin d’année… Une panne du système d’adduction d’eau entraîna la perte du stock de truites de la pisciculture, soit 16 tonnes et demie.

« Une belle saison à venir » et de plus en plus de jeunes

Malgré cette gestion de crise bien ficelée, ces événements ont donc eu de lourdes conséquences sur le porte-monnaie de la fédération. « Oui, cette perte est à l’origine de l’essentiel du déficit de l’exercice 2023 puisque c’était du poisson de grossissement que nous avions payé et que nous devions fournir à l’APPMA. Il a donc fallu racheter du poisson…», a confirmé Alain Couzinié. Au total, le déficit s’élève à 155 000 €.

Un déficit qui a semé quelques zizanies et surtout inquiète ce samedi 13 avril, lors de l’assemblée générale de la Fédération de pêche tarnaise – qui s’est déroulée au sein de l’amphithéâtre de la communauté de communes de Sor-Agout à Saïx. Malgré tout, les membres du conseil d’administration de la FDAAPPMA 81, qui prédisent « une belle saison à venir », ont tenu à rassurer leurs adhérents sur l’avenir de la fédération. «Nous allons également poursuivre nos efforts dans le développement du tourisme de pêche et continuer à travailler avec la jeune génération qui est très motivée», a ajouté le vice-président. A ce sujet, 4.045 cartes jeunes ont été vendues en 2023 (moins de 18 ans), soit 15,57% de plus qu’en 2022.

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