un millier de motards en colère ont traversé Tonnay-Charente à petite vitesse

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Ils étaient 20, puis 100, puis près de 1 000 motards (800 selon la gendarmerie) à quitter le parking Mendès-France de Saintes pour rejoindre Puilboreau ce samedi 13 avril pour protester contre l’entrée…

Ils étaient 20, puis 100, puis près de 1 000 motards (800 selon la gendarmerie) à partir du parking Mendès-France à Saintes pour rejoindre Puilboreau ce samedi 13 avril pour protester contre l’entrée en vigueur du contrôle technique à deux. -roueux dès ce lundi 15 avril. Un chiffre augmenté de la centaine de motards qui les attendaient au rond-point du Super U à Tonnay-Charente, un peu avant 15 heures, puis d’autres encore au rond-point de l’hôpital. Certains arrivaient d’Échillais, de Saint-Laurent-de-la-Prée ou encore de Saint-Hippolyte. Par solidarité, sans même envisager de suivre les grosses cylindrées, quelques mobylettes étaient également présentes au point de rendez-vous du Super U.

Le cortège était encadré par trois policiers motorisés pour répondre aux directives suite à la déclaration préalable déposée à la préfecture il y a quelques jours. Le mouvement bon enfant a rencontré, à quelques exceptions près, le soutien des automobilistes.

Recours aux tribunaux

Les motards sont en colère pour plusieurs raisons. Selon eux, les modalités du contrôle technique seront une véritable usine à gaz puisque la date du premier contrôle et sa fréquence dépendra de l’âge de la première mise en circulation puis des immatriculations successives.

Les points de contrôle, à partir de 50 cm³, seront « l’identification du véhicule, le freinage, la direction, le châssis, la pollution, des points que tous les motards vérifient régulièrement sans y être obligé, pour leur propre sécurité ».

Et tous soulignent le mauvais état des routes qu’ils empruntent, qui rendent l’usage d’un deux-roues plus dangereux que l’état du véhicule lui-même.

Tout le monde est conscient que leur démarche tarde, mais « nous nous opposons à cette mesure depuis 2014, et il y a actuellement des recours devant les tribunaux », espère Jean-Marc Jucher, coordinateur du mouvement en Charente-Maritime.

Un appel au boycott des centres de contrôle qui appliqueront la réglementation à leur encontre est lancé sur Internet (1).

(1) Site Internet : balencetoncentre.org.

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