sécurité renforcée pour le Parti québécois

sécurité renforcée pour le Parti québécois
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Les participants au Conseil national du Parti québécois doivent présenter leurs lettres de créance ce week-end. Les mesures de sécurité ont été renforcées à la demande du groupe souverainiste, face au climat social tendu et aux menaces envers son leader.

Pour la première fois depuis l’époque de Pauline Marois, les délégués et observateurs doivent vider leurs poches et passer sous une barre de sécurité avant d’entrer sur le site de l’événement à Drummondville.

À l’époque, les troupes souverainistes venaient d’être la cible d’une attaque à Métropolis lors du rassemblement victorieux du nouveau premier ministre péquiste. L’événement a fait un mort.

Cette fois, c’est la direction du Parti québécois qui s’est rapprochée de la Sûreté du Québec afin d’évaluer les mesures à prendre. À la mi-mars, un homme de 40 ans a été arrêté après avoir proféré des menaces de mort contre Paul St-Pierre Plamondon.

« Vous connaissez un certain nombre d’événements, dont certains m’ont interpellé, qui nous ont amenés à travailler avec la Sûreté du Québec en leur disant : on veut être exemplaires, on veut être dans les meilleures pratiques et la Sûreté du Québec, donc , nous a accompagnés pour s’assurer qu’à tous les niveaux, nos pratiques étaient celles qui étaient recommandées», a expliqué le chef péquiste.

Paul St-Pierre Plamondon précise toutefois que le nombre de menaces contre lui n’a pas augmenté récemment.

Quelque 500 personnes sont attendues pour ce Conseil national axé sur le logement.

Climat tendu

Les élus de l’Assemblée nationale, comme ceux des autres niveaux de gouvernement, font face à des commentaires et des menaces de plus en plus inquiétants.

L’homme arrêté récemment avait promis d’exterminer la famille de Paul St-Pierre Plamondon s’il ne prônait pas « l’immigration zéro ».

“Tu vas […] forcer tous les immigrants de couleur [à] rapatriement forcé vers leur pays. Non négociable », lui dicta-t-il.

Lors de la dernière campagne électorale, un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour chacun des leaders des partis.

À l’époque, Paul St-Pierre Plamondon révélait également que la Sûreté du Québec avait suggéré aux chefs de parti de porter un gilet pare-balles lors de leurs événements publics.

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