une fermeture temporaire nécessaire afin de « responsabiliser » les équipes

une fermeture temporaire nécessaire afin de « responsabiliser » les équipes
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Dans la nuit de samedi à dimanche, deux lieux de répit du quartier Saint-Roch fermeront temporairement leurs portes à la clientèle itinérante. Les organismes qui exploitent le Répit dans la basse ville souhaitent permettre aux acteurs de se ressourcer, tout en poursuivant leur formation, en vue de responsabiliser les équipes dès leur retour prévu fin mai.

D’une part, le répit nocturne situé dans l’ancien bureau de district de La Cité-Limoilou fermera ses portes pour quelques mois. Quant au répit de jour, au sous-sol de l’église Saint-Roch, la fermeture est pour un mois et une réouverture est donc prévue vers la fin mai.

Depuis décembre, ces deux ressources accueillent des personnes sans abri.

«On ne va pas rouvrir avec exactement le même service», précise la coordonnatrice logistique, Ariane Desharnais.

En effet, l’équipe de direction de Répit dans la basse ville vise à créer un organisme indépendant.

” [La raison de la fermeture], c’était pour pouvoir donner des vacances (aux travailleurs) et (leur permettre) de se former, d’autant plus que nous sommes dans une période d’autonomisation. Nous souhaitons prendre le temps de consulter nos équipes pour créer une organisation à part entière », révèle Mme Desharnais.

Le YMCA Saint-Roch, le Regroupement pour l’aide aux itinérants et itinataires de Québec (RAIIQ), l’Archipel d’entraide et le Projet Intervention Prostitution Québec sont entre autres à l’origine du projet de Un répit en ville.

Diverses activités sont organisées à la répit de jour à l’église Saint-Roch, dont des ateliers de création artistique et même la présence d’un barbier le jeudi. Située sur la rue Saint-François, cette ressource ferme pour une période d’un mois.
Crédit photo : Répit basse ville

Impacts sur les clients et solutions possibles envisagées

Cette initiative communautaire est le résultat d’un appel de projets mené par le CIUSSS de la Capitale-Nationale.

La Ville de Québec contribue également en prêtant des locaux, en plus de les aménager et de les entretenir. L’administration Marchand entend, de son côté, déployer des actions pour remédier à la situation. Via son partage du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, la Municipalité poursuivra notamment « diverses interventions, ses partenaires, afin de limiter les tensions dans les espaces publics », indique le conseiller Pierre-Luc Lachance.

« Les usagers auront un endroit de moins pour se déposer, se reposer et socialiser. Toutefois, d’autres services offerts par les partenaires, dont les milieux de vie, demeurent accessibles», assure l’élu de Saint-Roch–Saint-Sauveur, vendredi, dans une communication partagée sur Facebook.

 
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