« Ce ne sera pas open bar », affirme le ministre de la Santé en Indre-et-Loire

« Ce ne sera pas open bar », affirme le ministre de la Santé en Indre-et-Loire
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“M. Préfet, j’ai souscrit un abonnement dans votre département. » C’est avec ces mots que Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, est arrivée ce vendredi 12 avril 2024 en Indre-et-Loire – vendredi 22 mars elle était en Touraine pour l’inauguration du service de médecine et de chirurgie buccale à l’hôpital. CHRU.

Pour ce nouveau déplacement, le ministre s’est rendu chez InvaCare, une entreprise basée à Fondettes fabriquant des fauteuils roulants. Elle y a été accueillie par les élus du département mais aussi par deux députés spécialement impliqués dans les questions de handicap : Ingrid Dordain (Renaissance) et Sébastien Peytavie (député écologiste de la 4e circonscription de la Dordogne).

Remboursement intégral des chaises en jeu

Après avoir pris le temps de visiter l’ensemble du site et de saluer personnellement chacun des salariés rencontrés, le ministre a participé à une table ronde avec élus, direction, syndicats et associations concernés par le remboursement intégral des fauteuils roulants électriques. et manuels.

Le ministre a pu clarifier la position du Président de la République et du gouvernement quant à la mise en œuvre concrète de cette promesse de remboursement.

“L’engagement du président sera tenu avant la fin de l’année”, elle a insisté. Cependant, elle a prévenu : « Il ne faut pas rêver, ce ne sera pas un open bar. Nous irons plus loin mais ce ne sera pas sans limites. »

A l’initiative de cette visite, le député écologiste de Dordogne, Sébastien Peytavie, s’est montré satisfait de l’attention portée par le ministre : “elle a compris que la réponse actuelle n’était pas la bonne”.

Il salue l’idée de baser le remboursement intégral sur devis mais prévient : « il ne faut pas créer une nouvelle usine à gaz ! »

L’élu continuera d’être particulièrement vigilant quant à la suite des négociations. Il rappelle qu’il a également déposé un projet de loi qui a été signé par quelque 200 députés.

Le député écologiste de Dordogne Sébastien Peytavie est à l’initiative de cette visite ministérielle.
© Photo NR, Valérie Pernette

Comme près d’un million de personnes en France, Sébastien Peytavie a lui-même besoin d’un fauteuil roulant pour se déplacer. « Le mien vaut environ 8 000 €précise-t-il. Il faut arrêter avec ce grand fantasme sur le coût des chaises… »

 
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