Une juge nommée… Sœur Angèle ! – .

Avec la fondation à son nom, sœur Angèle se déplace dans les écoles de cuisine du Québec pour leur offrir un concours de cuisine.

La formule a fait ses preuves : deux heures, huit ingrédients, un plat de 75 grammes en six exemplaires, des produits québécois en vitrine et Sœur Angèle comme juge.

>>>>>>

Annabelle a préparé un dessert avec du fromage de chèvre, du mascarpone, du coulis de myrtille et du zeste de citron. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Jeudi, douze élèves de l’Ecole Hôtelière de Fierbourg ont tenté leur chance pour épater le célèbre chef en mettant leur savoir à l’épreuve. Les participants avaient pour mandat de mettre en valeur les fromages locaux.

Saucisse de porc et feta, dessert au fromage de chèvre et myrtilles, salade de mozzarella marinée : la cohorte a redoublé de créativité pour impressionner les cinq juges.

Katia Giguère a choisi de cuisiner une salade « d’été » composée d’une purée de petits fruits, dans laquelle la mozarella a mariné pendant environ une heure, ainsi que de fruits frais et de noix grillées.

« Le plus stressant, c’était de présenter le plat devant les juges », explique l’apprenti à Soleiljuste après avoir terminé le test.

>>>>>>

Katia Giguère étudie à l’école hôtelière de Fierbourg pour devenir cuisinière. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

À 46 ans, Katia a choisi de suivre son intérêt pour la cuisine jusqu’à l’école. Elle a pris goût à cet univers en travaillant au service alimentaire du CHU de Québec. « Je suis la preuve qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre », sourit la future cuisinière.

La passion de sœur Angèle

>>>>>>

Sœur Angèle souhaite découvrir de jeunes talents directement dans les écoles de cuisine. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

« La cuisine est comme un bon mariage. Cela met tout le monde de bonne humeur », affirme le passionné de cuisine.

Elle déplore un certain déclin de la promotion des métiers de la cuisine ces dernières années. C’est pourquoi sa fondation visite les écoles pour stimuler la passion des apprentis cuisiniers.

« La compétition est quelque chose dont ils se souviendront toute leur vie ! »

— Sœur Angèle, juge de la compétition amicale

La juge bavarde encourage les amateurs de cuisine à passer un diplôme, ne serait-ce que pour « ne rendre personne malade », dit-elle avec humour. “Il est important de bien maîtriser les bases.”

À la fin de la dégustation, Mathis Normandeau, Stella-Rose Lacasse et Marina Bourbonnière Mendoza sont montés sur les marches du podium. Lorianne Drolet a également remporté le titre de favori des juges.

« Dans ma tête, les douze sont tous gagnants », assure sœur Angèle. “Ils ont juste des visions différentes, et c’est très important.”

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Une marée venue de Nyon déferlera sur Fribourg en rose
NEXT Mon cher Less, comme ta voix et ta plume nous manquent ! Par Alpha Amadou SY – .