les enquêteurs espèrent « fermer de nouvelles portes » avec une expertise en matière de vêtements

les enquêteurs espèrent « fermer de nouvelles portes » avec une expertise en matière de vêtements
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Neuf mois après la disparition d’Émile et dix jours après la découverte des ossements, les enquêteurs de la section de recherche (SR) de Marseille poursuivent leurs investigations.

“Nous travaillons toujours sur la piste criminelle.” Neuf mois après la disparition d’Émile et dix jours après la confirmation de son décès, les enquêteurs de la Section de recherches (SR) de Marseille poursuivent leurs investigations, envisageant toujours deux pistes : la piste accidentelle et la piste criminelle.

« Un travail d’une exceptionnelle minutie »

Depuis une dizaine de jours, ces militaires, appuyés par des techniciens de l’Institut de recherche et de criminalité de la gendarmerie nationale (IRCGN) et une dizaine de légionnaires du deuxième régiment étranger du génie de Saint-Christol (Vaucluse), ratissent plusieurs secteurs avec une amende d’un kilomètre. -peigne à dents. Haut-Vernet non loin du quartier des Auches.

« C’est un travail exceptionnellement minutieux. Des recherches extrêmement minutieuses, un ratissage minutieux avec l’IRCGN, des unités formées et des renforts de légionnaires », indique une Source ayant visité les lieux à BFM DICI.

Ce dernier renfort venu du Vaucluse va nous permettre d’aller encore plus loin. «C’est une unité spécialisée de l’armée, capable de mener des recherches en profondeur. Ils savent par exemple intervenir pour retrouver des caches d’armes ou d’objets divers avec du matériel adapté”, explique un gendarme. Les experts de l’IRCGN ont quitté Vernet pour regagner Pontoise, en région parisienne.

En dix jours, le crâne, découvert par un randonneur, des vêtements, un os et une dent ont été retrouvés. Mercredi dernier, un petit os a été découvert et analysé par l’IRCGN. Lundi 8 avril, les résultats sont revenus et ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un morceau d’os appartenant à Émile. Aucun militaire sur place ne souhaite en dire plus.

« Depuis une semaine, nous sommes confrontés à une explosion médiatique. Nous voulons apaiser le jeu pour travailler sereinement et tirer des conclusions», affirme l’un d’eux.

Avant de poursuivre : « nous cherchons à être exhaustifs dans un environnement pas simple où les animaux ont peut-être déplacé des éléments. Nous allons atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé sur les portions de terrain cohérentes avec ce que nous avons trouvé.

« Fermez les nouvelles portes »

Puis les enquêteurs partiront, s’installeront et donneront une nouvelle direction à leur travail. « Les évaluations sur les vêtements prendront plus de temps que sur les os. Cette étape nous fait avancer beaucoup et les résultats nous permettront de fermer de nouvelles portes», affirme un gendarme qui travaille sur le dossier Émile depuis le 8 juillet.

Quitte à privilégier une hypothèse solide dans les prochains jours ? « Depuis dix jours, il ne reste que l’hypothèse de l’accident qui occupe les articles de presse. Ce que nous aurions dû faire, ce n’est pas la recherche», s’agace un enquêteur. Pour lui, rien ne plaide pour l’instant en faveur de cette thèse. Il faudra encore attendre les résultats de l’IRCGN, se replonger dans les auditions et décrypter ce qui est ressorti du scénario du 28 mars.

Lors de cet acte d’enquête au cours duquel 17 personnes ont été convoquées pour « revivre » le jour de la disparition d’Émile, des certitudes ont émergé. Ainsi, les deux témoins oculaires, les derniers à avoir vu Émile vivant, se sont accordés à expliquer que le petit avait bel et bien descendu la rue sans la remonter vers 17 heures.

La famille demande un soutien psychologique

« La version selon laquelle un témoin aurait vu l’enfant retourner chez ses grands-parents est fausse », affirme une Source ayant été témoin de ce scénario. Lors des audiences devant les juges et enquêteurs, deux personnes convoquées semblaient hésiter sur l’heure de leur présence dans le hameau, samedi 8 juillet en fin d’après-midi.

Un enquêteur veut être prudent. Ces écarts d’horaire ne sont pas anormaux pour certaines personnes, compte tenu de nombreux facteurs. Cette situation a en tout cas permis de cadrer assez clairement un « espace-temps ». Les choses se jouent dans un créneau horaire assez restreint. Les témoignages sont concordants sur ce qui s’est passé ou ne s’est pas passé.

De nouvelles auditions ne peuvent être exclues dans les semaines à venir. Pour enfin connaître la vérité ? Les proches d’Emile n’attendent que ça. Ce lundi, les grands-parents du petit garçon, par l’intermédiaire de leur avocat, ont officiellement fait une demande de soutien psychologique auprès des juges.

Depuis le dimanche 31 mars, date à laquelle le décès d’Émile leur a été annoncé, les proches de l’enfant n’ont reçu aucun soutien particulier pour faire face à ce drame et à la pression médiatique qui en découle.

 
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