Dakar, 6 avril (APS) – La nouvelle ministre de la Famille et de la Solidarité, Maïmouna Dièye, est une actrice de développement arrivée en politique à travers le parti Pastef dont elle est présidente du mouvement national des femmes du Sénégal et de la diaspora.
Pastef, le groupe auquel appartiennent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, avait été dissous sous le régime précédent.
Jusqu’à sa nomination dans le premier gouvernement de l’ère Bassirou Diomaye Faye, Maïmouna Dièye était maire de la Patte d’Oie, un quartier de la petite couronne de Dakar.
Cet ancien émigré en Europe est entré en politique en 2014, dans les rangs du parti fondé par l’actuel Ousmane Sonko et ses compagnons, dont le locataire du Palais de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Mme Dièye a occupé le poste de présidente du mouvement national des femmes de Pastef pour le Sénégal et la diaspora, et celui de vice-coordinatrice de ce parti pour le département de Dakar.
Investie comme candidate de la coalition Yewwi Askan Wi aux élections locales de 2022, elle sera élue maire de Patte d’Oie sous la bannière de cette coalition regroupant à l’époque les partis les plus représentatifs de l’opposition sénégalaise.
L’engagement de la nouvelle ministre de la Famille et de la Solidarité auprès de son chef a conduit à son arrestation en août 2023, notamment pour « insurrection » et « actes ou manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique ».
Elle sera transférée dans la salle spéciale en raison de sa santé fragile.
La nouvelle ministre de la Famille et de la Solidarité, membre de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer et chef d’entreprise, est désormais déterminée à s’engager « sans tambour ni trompette », affirme-t-elle dans des entretiens avec les médias sénégalais.
« Nous allons essayer d’atteindre les objectifs qui nous attendent », promet Maïmouna Dièye, soulignant que la femme et l’enfant sont « au cœur » de la famille.
Elle dit apprécier positivement la réduction du nombre de ministères – 25 postes et cinq secrétaires d’Etat –, contre 35 dans le gouvernement précédent, ce qui constitue, à ses yeux, « une marque de la rupture prônée » par le « président Diomaye ». » coalition. » qui a porté au pouvoir l’actuel chef de l’État.
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