Après avoir fait l’objet d’un roman, « L’Affaire des esclaves Furcy » est aujourd’hui devenu un film. C’est le rappeur Abd Al Malik qui porte à l’écran l’histoire de cet esclave qui, au XIXème siècle, s’est battu pendant vingt-sept ans pour obtenir sa liberté.
Jean-Marc Collienne
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Publié le 5 avril 2024 à 19h39,
mis à jour le 5 avril 2024 à 19h40
Le tournage s’est déroulé à la Réunion du 6 au 28 mars. Plusieurs scènes ont également été tournées en France.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
L’affaire de l’esclave Furcy : un film tourné à la Réunion
Une scène du film notamment a été tourné aux chutes du Niagara, à Sainte Suzanne. Makita Samba incarne Furcy, et Ana Girardot sa compagne Virginie. Romain Duris, Vincent Macaigne et Philippe Torreton font également partie du casting
“Je me suis dit qu’on n’avait jamais raconté une histoire sur l’esclavage en France, dans le cinéma français, dans la fictionexplique Abd Al Malik. Et je me suis dit : ne pourrait-on pas penser à raconter une histoire difficile mais en faire un objet de réconciliation ?
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©Jean-Marc Collienne
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De nombreux Réunionnais ont participé au tournage : une quinzaine d’acteurs, plusieurs centaines de figurants et quatre-vingts techniciens.
Au-delà de l’histoire, c’est aussi l’occasion pour le réalisateur Abd-Al-Malik d’adresser une véritable déclaration d’amour à la Réunion :
En toute humilité, j’ai voulu magnifier une île que j’aime énormément. Et le peuple réunionnais mérite d’être glorifié. Je suis super heureux de faire ça. Les Réunionnais deviennent le symbole de l’humanité et je trouve ça plutôt beau.
Le film « The Furcy Slave Affair » sortira en salles en 2025.
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