les victimes du tremblement de terre en Charente-Maritime sont au désespoir

les victimes du tremblement de terre en Charente-Maritime sont au désespoir
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C’était il y a neuf mois : un tremblement de terre frappait la commune de La Laigne, en Charente-Maritime.

Aujourd’hui, 175 maisons sont toujours inhabitables et des démolitions sont en cours.

Le JT de TF1 est allé à la rencontre de victimes qui se demandent si elles doivent rester ou partir et qui n’ont toujours aucune nouvelle de leur assurance.

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Le 13 heures

A La Laigne, village dévasté suite au séisme du 16 juin 2023, les premières démolitions de maisons endommagées ont commencé. À chaque fois, les coups de pelle doivent être précis et les murs démontés avec soin pour éviter que d’autres maisons ne s’effondrent. “En arrachant une partie trop importante du pignon de la maison à l’arrière, on pourrait risquer d’emporter le pignon de l’autre maison qui est en grande partie fissuré”, explique Luc Moinet, gérant de l’entreprise de travaux publics « Moinet », dans le reportage de TF1 ci-dessus. Son entreprise a déjà démoli la maison d’en face, mais les travaux n’ont pas pu être terminés. “Nous avons été obligés de l’arrêter car la maison attenante risquait de s’effondrer”précise-t-il.

« Nous ne nous sentions plus chez nous nulle part »

Du côté des victimes, après neuf mois d’attente, Amélie Pidoux est soulagée de voir les travaux commencer. Tous ses voisins n’avaient pas la même patience. « Pour le moment, il y en a quatre qui ne retournent pas dans le quartier voisin. » elle dit. Avec sa famille, elle a aussi pensé à déménager. Elle est allée visiter des maisons ailleurs, mais c’est ici, entourés de leurs amis, qu’ils veulent vivre. « Cela a été si dur pendant neuf mois. Nous ne nous sentions plus chez nous nulle part. Alors c’est vrai que maintenant, le fait que ça commence, on se dit qu’une nouvelle vie va commencer. On a « l’impression qu’il y a un vent qui souffle sur ces neuf mois de galère », souligne la jeune femme.

Mais pour d’autres victimes, le travail n’est pas prêt de commencer. Chez Stéphane Couttier, habitant de Grève-sur-Mignon, les artisans venus faire des devis estiment qu’il faut tout raser et reconstruire. « Si on enlève ces accessoires, la maison, il ne reste plus rien qui tienne », il montre. Mais son assurance ne veut payer que certaines réparations pour un montant bien moindre. « Sur un mur très abîmé, on nous dit qu’un simple enduit de chaux va le maintenir en place. Mais quand on voit son état, le but est purement d’économiser de l’argent. »se lamente-t-il.

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Comme beaucoup d’autres victimes, il n’a plus de nouvelles de son assurance depuis plusieurs mois. «Ils veulent gagner du temps pour que nous nous effondrions et disons OK à leur proposition. Je ne vais pas là-dessus, je vais me battre. Mais je pense que beaucoup de gens vont s’effondrer et accepter l’indemnisation. C’est dommage”, il continue. D’ici deux mois, son relogement ne sera plus pris en charge par son assurance. Ici, 175 maisons sont restées inhabitables depuis près d’un an.


VF | Reportage TF1 : Yael Chambon et Christèle Arfel

 
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