Sous la supervision du parquet général, la police judiciaire de la préfecture de Moulay Rachid a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’énorme incendie qui s’est déclaré mercredi, vers 4 heures du matin, dans un marché aux puces informel, situé à Douar El Ghafla. dans la zone de Lahraouiyine-nord.
Ce sont surtout les explosions de bonbonnes de gaz butane qui ont amplifié cet incendie et créé une panique sans précédent parmi les habitants de cette zone, obligeant le gouverneur de la préfecture de Moulay Rachid à se rendre immédiatement sur les lieux, selon les informations rapportées. par le quotidien Assaba dans sa livraison le vendredi 5 avril.
Il a fallu plusieurs heures aux différents organismes de protection civile, qui ont déployé d’importants moyens, dont plusieurs camions-citernes, pour contenir ce sinistre, dont les fumées et les odeurs suffocantes ont continué à se dégager jusque tard dans l’après-midi. jeudi midi.
D’après les informations recueillies sur place par Assaba, l’incendie s’est déclaré dans un magasin rempli de cartons, de plastiques et de bois usagés. Négligemment, les « commerçants » habitués à dormir parmi ces détritus préparaient leur shour sur une bonbonne de gaz, sans tenir compte des matériaux hautement inflammables qui les entourent. Ils ont été surpris par la propagation rapide de l’incendie avant de crier pour alerter les autres occupants des lieux.
Les flammes se sont rapidement propagées à d’autres nids où étaient stockés du plastique, du bois et du carton. Une maison voisine du douar a pris feu, obligeant les habitants à fuir. Heureusement, aucune victime n’a été signalée. L’incendie a fini par se propager à une autre partie de ce marché où se trouvent des ateliers de soudure, et donc de nombreuses bouteilles de gaz de toutes tailles qui ont explosé les unes après les autres.
Le bruit assourdissant de ces explosions a été entendu à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu du sinistre. Le réseau téléphonique fonctionnait à pleine capacité à Casablanca, ce qui explique, selon Assabaque les autorités judiciaires, sécuritaires et administratives ont rapidement convergé vers Lahraouiyine, avec à leur tête le gouverneur de la préfecture de Moulay Rachid.
