Attention aux acheteurs : des changements majeurs au régime canadien d’examen des investissements étrangers ont été adoptés | Canada

Attention aux acheteurs : des changements majeurs au régime canadien d’examen des investissements étrangers ont été adoptés | Canada
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Le 22 mars, le projet de loi C-34, Loi modifiant la Loi sur Investissement Canada, a reçu la sanction royale. Le projet de loi modifie le Loi sur Investissement Canada (ICA) en mettant l’accent sur le renforcement du régime d’examen de la sécurité nationale du Canada.

Alors que la facture est pas encore en vigueur, dans un communiqué de presse du 27 mars, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a indiqué que le gouvernement fixerait une « date d’entrée en vigueur à court terme » pour la plupart des nouvelles dispositions. D’autres parties importantes du nouveau régime entreront en vigueur après la promulgation des règlements applicables.


Nouveau régime obligatoire de notification préalable à la clôture pour les activités « prescrites »

Comme indiqué dans notre mise à jour lors du premier dépôt du projet de loi, l’un des changements les plus importants apportés à la LIC est l’introduction d’un régime de notification préalable obligatoire pour les investissements dans des secteurs prescrits qui n’ont pas encore été précisés. Plus précisément, le nouveau régime exigera un avis préalable à la clôture lorsque des non-Canadiens proposent d’acquérir – en totalité ou en partie – une entreprise canadienne qui exerce une « activité commerciale prescrite » alors que le non-Canadien, à la suite de l’investissement. avoir:

  • accéder à des informations techniques ou à des actifs matériels importants non publics, ou diriger leur utilisation, et
  • soit le pouvoir de nommer ou de nommer toute personne ayant la capacité de diriger les activités et les affaires de l’entité ou des droits spéciaux prescrits à l’égard de l’entité.

Ce qui constitue une « activité commerciale prescrite » ou des « biens matériels » ne sont pas contenus dans le projet de loi et seront définis par voie réglementaire. L’accent sera probablement mis sur les secteurs sensibles qui peuvent soulever des préoccupations en matière de sécurité nationale et qu’ISDE a récemment soumis à une surveillance accrue, notamment les minéraux critiques et le secteur des médias numériques interactifs.

Les investisseurs étrangers ne seront pas en mesure de mettre en œuvre des investissements soumis au nouveau régime obligatoire de notification préalable à la clôture tant que les périodes d’examen pertinentes pour l’examen de la sécurité nationale ne se seront pas écoulées sans qu’un examen n’ait été déclenché ou qu’ils n’auront pas suivi avec succès le processus d’examen.

Pouvoirs d’examen supplémentaires pour les investissements des entreprises publiques

Un changement notable apporté au projet de loi au fur et à mesure de son évolution dans le processus législatif a été l’ajout de pouvoirs accrus pour le gouvernement en matière d’examen des investissements des entreprises publiques étrangères. Cela est cohérent avec la tendance générale vers un examen plus approfondi des investissements des entreprises publiques au cours des dernières années, tant dans le cadre de l’examen des avantages nets que de celui de la sécurité nationale.

Ces nouvelles dispositions donnent au gouvernement le pouvoir d’ordonner l’examen des avantages nets des investissements des investisseurs des entreprises publiques qui ne sont pas des investisseurs dans le cadre d’accords commerciaux – que les seuils d’examen des avantages nets soient ou non dépassés – si le gouvernement estime que cela serait dans l’intérêt public.

Les modifications étendent également la portée du régime d’examen en matière de sécurité nationale pour qu’il s’applique aux acquisitions par les entreprises publiques de n’importe lequel actifs d’une entreprise canadienne. Cela augmentera l’éventail des investissements des entreprises publiques soumis au régime de sécurité nationale, car cela s’appliquera à toute acquisition d’actifs, quelle que soit la valeur des actifs concernés, leur importance pour l’entreprise canadienne et, éventuellement, si les actifs sont situés au Canada.

Autres mesures

Les modifications supplémentaires incluses dans le projet de loi C-34 comprennent :

  • codifier la protection de la propriété intellectuelle développée ou financée par le gouvernement ainsi que l’utilisation et la protection des renseignements personnels des Canadiens en tant que nouveaux facteurs pertinents pour l’évaluation de l’avantage net, conformément à l’attention croissante du gouvernement sur ces aspects ;
  • le délai pendant lequel le gouvernement peut entreprendre des examens de l’avantage net après la clôture des acquisitions d’entreprises culturelles canadiennes pour lesquelles une notification a été déposée, allant de 21 jours à 45 jours après la certification de la notification ;
  • autoriser le ministre de l’Industrie à imposer des conditions provisoires pendant que des examens relatifs à la sécurité nationale sont en cours (à condition que cela n’introduise pas de nouveaux risques importants pour la sécurité nationale);
  • permettre au ministre d’accepter des engagements écrits pour remédier aux risques de préjudice à la sécurité nationale ;
  • permettre le partage d’informations entre le gouvernement et ses homologues internationaux et entre les agences gouvernementales concernant les examens de sécurité nationale ;
  • qu’une condamnation antérieure d’un non-Canadien au Canada ou à l’étranger pour une infraction de corruption constitue en soi des motifs raisonnables pour le ministre de croire qu’un investissement de ce non-Canadien pourrait porter atteinte à la sécurité nationale; et
  • introduire de nouvelles sanctions et augmenter les sanctions existantes en cas de non-respect de la LIC.

Points clés à retenir

Ces modifications indiquent clairement que le Canada :

  • a l’intention de scruter plus étroitement une gamme d’investissements plus large que cela n’a été le cas historiquement ; et
  • est susceptible d’adopter une approche plus interventionniste lorsqu’un investissement peut soulever des problèmes potentiels de sécurité nationale.

Compte tenu de l’ampleur de ces changements, il est essentiel que les investisseurs étrangers et les entreprises canadiennes examinent les implications de la LIC pour leurs transactions avec un conseiller juridique expérimenté dès le début du processus afin que les entreprises puissent à la fois évaluer les risques potentiels et mettre en œuvre de manière proactive des stratégies d’atténuation.

 
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