un porte-parole saint-laurentien pour la jeunesse autochtone à l’ONU

La Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG) participera au Forum des Nations Unies sur les questions autochtones à New York, du 15 au 26 avril 2024. Clarisse Taulewali Da Silva, originaire de Saint-Laurent-Du-Maroni, a bénéficié d’une bourse de les Nations Unies pour défendre les droits des peuples autochtones guyanais.

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Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones à Genève (juillet 2023)

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Clarisse Taulewali Da Silva, la dynamique présidente de la Jeunesse autochtone de Guyane (JAG), devrait avoir un impact lors de la 23e session de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, prévue à New York du 15 au 26 avril. 2024. Originaire du village Pakalawali, aussi connu sous le nom de Paddock à Saint-Laurent-Du Maroni, Clarisse a été choisie pour représenter non seulement sa communauté mais aussi tous les peuples autochtones de Guyane « française ». Cette opportunité lui est offerte grâce à la bourse du Fonds volontaire des Nations Unies, qui reconnaît son engagement et sa détermination à faire entendre la voix de son peuple sur la scène internationale.

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Conférence sur les langues autochtones d’Amérique du Sud au Collège de France

©DR

Le thème « voix de la jeunesse autochtone » résonne particulièrement avec les objectifs du JAG qui, depuis sa création en 2017, s’efforce de promouvoir et de protéger les intérêts de la jeunesse autochtone.

Le thème du forum étant les voix de la jeunesse autochtone, je pense que je ferai directement référence aux sujets qui touchent aux problématiques de la jeunesse autochtone en Guyane,

» déclare Clarisse Da Silva, qui souligne son engagement à mettre en avant les questions d’éducation et d’accueil des jeunes indigènes du littoral.

La 23ème session de l’UNFPII (l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones), placée sous le thème « voix de la jeunesse autochtone », résonne particulièrement avec les objectifs du JAG, qui depuis sa création en 2017, s’efforce de promouvoir et de protéger les intérêts des peuples autochtones. de la jeunesse autochtone.

Le programme de cette session met en avant le droit à l’autodétermination, un principe clé de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. La France, malgré son soutien initial à cette déclaration en 2007, est souvent critiquée pour ses efforts jugés insuffisants dans l’application de ces principes, notamment en Guyane.

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Clarisse Da Silva au colloque sur les langues autochtones d’Amérique du Sud au Collège de France

©DR

La participation de Clarisse Da Silva à l’UNFPII sera ponctuée de dialogues régionaux, où elle aura l’occasion d’échanger avec des partenaires autochtones d’autres continents, comme l’Europe et l’Amérique du Sud. Ces échanges seront cruciaux pour renforcer la compréhension mutuelle et la solidarité internationale entre les peuples autochtones.

Cette initiative du JAG, et notamment l’engagement de Clarisse, renforce la présence et l’influence des peuples autochtones de Guyane sur la scène internationale. En 2023, Clarisse avait déjà marqué les esprits avec son discours à l’Office des Nations Unies à Genève, après avoir suivi une formation aux droits humains spécifiquement conçue pour les peuples autochtones. Sa participation imminente à l’UNFPII promet de marquer une nouvelle étape dans la lutte pour la reconnaissance et le respect des droits des peuples autochtones en Guyane et dans le monde.

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