Québec investira 295 millions dans les routes de l’Estrie au cours des deux prochaines années

Québec investira 295 millions dans les routes de l’Estrie au cours des deux prochaines années
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Parmi les projets retenus, notons le pavage de l’autoroute 55, entre la route 116 et le nord du Chemin Gee, à Melbourne, et la réfection de la route 216, entre la rue Brûlotte à Sherbrooke et le 3e Rang Ouest à Stoke.

Entre 5 et 10 millions seront consacrés à la réfection de la route 108 dans le canton de Hatley et de la route 143 à Waterville. Il en va de même pour le pavage de l’autoroute 55, en direction nord, dans le secteur Saint-François-Xavier-de-Brompton et Windsor. À Sherbrooke, il faudra planifier le pavage de l’autoroute 10, en direction est, entre l’autoroute 55 à Magog et la route 112 à Sherbrooke.

135 millions de dollars sont investis dans l’état des routes, 84 millions dans l’état des structures et 75 millions pour rendre le réseau plus efficace et plus sécuritaire. «Le montant consacré à l’Estrie au cours des six dernières années, en moyenne, a presque doublé», résume le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel.

De nombreux maires et collègues caquistes de M. Bonnardel se sont présentés à la conférence de presse qui a eu lieu au Centre de services de Sherbrooke du ministère des Transports et de la Mobilité durable. C’est “un signal fort” selon le ministre. “C’est le début de la saison et tout le monde veut savoir si les travaux seront effectués ou s’ils seront reportés.”

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Le ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, était à Sherbrooke pour parler de travaux routiers. (Maxime Picard/La Tribune)

Selon lui, les députés peuvent travailler ensemble pour obtenir leur part du gâteau. « Il n’y a ni gagnants ni perdants. Au final, les sommes qu’on met sur la table pour pouvoir répondre aux besoins des citoyens de l’Estrie et du Québec [sont conséquentes]», décrit celui qui a occupé autrefois le poste de ministre des Transports.

Échangeur de Darche

Pour l’instant, le délai est respecté et aucun dépassement de coûts n’est à prévoir dans le dossier de l’échangeur de la Darche, se réjouit le ministre Bonnardel. « Quand on entreprend de grands travaux comme celui de l’échangeur de la Darche, le ministère est prêt. La démolition s’est bien déroulée et les travaux ont commencé. Les sommes dédiées sont précisément de 76,8 M$ et nous respecterons cet enjeu », assure-t-il.

Quant au volet réservé à la mobilité durable, « les discussions vont bon train » entre Québec et Sherbrooke actuellement. « Nous allons surtout préparer une future réponse aux transports en commun qui pourrait arriver pour la Ville », commente François Bonnardel. Pour nous, c’est un partenaire important. Pouvoir répondre positivement à ce futur échangeur, qui apportera nécessairement aussi, nous l’espérons, des transports publics encore plus améliorés pour la région.

«Nous avons eu une belle collaboration entre le ministère et la Ville», a déclaré la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin. Nous appliquons les mêmes règles partout au Québec, mais nous aimerions que les infrastructures de transport actif soient assumées par le gouvernement du Québec.

Par ailleurs, le maire a été impressionné par le chantier de construction de l’échangeur. « Voir que ça ne s’arrête jamais, que c’est le jour et la nuit même les jours de congé, je pense que ça démontre à la population qu’on est capable de grands projets. Une fois bien planifiées, les choses vont vite », résume-t-elle.

 
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