Après la découverte des ossements appartenant au petit Émile ce dimanche, les experts tentent toujours de comprendre les causes de son décès. Ce mardi, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a tenu une conférence de presse pour apporter quelques éléments de réponse.
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Même si aucun autre ossement n’a été retrouvé dans la zone où un randonneur avait découvert le crâne de l’enfant, les enquêteurs ont néanmoins retrouvé les vêtements que portait le garçon de deux ans et demi lors de sa disparition début juillet, chez ses grands-parents maternels, dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a précisé Jean-Luc Blachon : “un t-shirt, ses chaussures et son pantalon”.
« Pas de traumatisme ante mortem »
La cause du décès reste inconnue. “Il n’y a que les ossements qui ne permettent pas de dire quelle est la cause du décès”, a prévenu le procureur. Les premières analyses réalisées sur le crâne retrouvé ont montré la présence de « petites fractures et fissures post-mortem », mais « aucun traumatisme ante-mortem n’a été observé », affirme Jean-Luc Blachon. Le procureur a également évoqué des traces de morsures d’un ou plusieurs animaux.
Le procureur a également réaffirmé que la zone où le crâne a été retrouvé avait bien été traversée peu après la disparition de l’enfant de deux ans et demi en juillet 2023. « Les premières recherches ont été suivies d’une mobilisation massive », rappelle Jean-Luc Blachon. Il affirme que le chemin où le crâne a été retrouvé avait été traversé lors des premières recherches et battu.
“La promeneuse a découvert les ossements entre 12 heures et 14 heures sur un chemin qu’elle se souvient avoir parcouru un mois auparavant”, a détaillé le procureur d’Aix-en-Provence. “Elle a pu indiquer avec une bonne précision l’endroit où se trouvait le crâne : au sol d’un étroit chemin forestier (…) dans une zone avec beaucoup de végétation en été.”
La semaine précédant la découverte des ossements du petit Émile, une simulation a eu lieu dans le Haut-Vernet. Selon le procureur, il n’y a « aucun lien » entre cette étape de l’enquête et la découverte du crâne.
