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De meilleures conditions de travail, des salaires augmentés… Une trentaine de salariés de La Poste se sont mobilisés ce mardi 2 avril place de la Libération, à Auch, pour faire valoir leurs revendications.
L’appel de l’intersyndicale des postiers à la grève et à la mobilisation, ce mardi 2 avril, a été suivi dans le Gers. Sous un ciel bleu, les drapeaux de la CGT-FAPT et du Sud-PTT flottent place de la Libération, à Auch, où une banderole a été installée. Une trentaine de salariés de La Poste s’y sont rassemblés pour faire valoir leurs revendications.
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Principal champ de bataille de la profession : l’augmentation des salaires de 300 euros. « On peut dire qu’on est mal payés », murmure Gilles Rosset. Le secrétaire adjoint Sud-PTT Gers s’est empressé d’interroger l’un des manifestants pour illustrer ses propos : « Combien gagnez-vous ? » « Je suis à 1 600 euros pour 36 ans d’ancienneté », rétorque-t-il. Les autres salaires avancés ne sont guère plus élevés…
« Les jeunes qui viennent à La Poste ne restent pas… »
La deuxième revendication centrale des postiers concerne la prime d’intéressement. «C’était réduit de moitié», partage Gilles Rosset. Il poursuit : « Pour La Poste, c’est dû à la baisse du courrier, mais pour nous, ce n’est pas la seule raison. Cela est également dû aux investissements internationaux, qui ont coûté très cher au groupe. Mais ce n’est pas aux facteurs de les rémunérer en réduisant par deux la participation.”
Ce mardi 2 avril, les postiers français descendent également dans la rue pour dénoncer leurs conditions de travail, la réduction des effectifs, les fermetures les unes après les autres des bureaux de poste…
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« Les jeunes qui reviennent à La Poste, ils ne restent pas… quand ils voient les conditions de travail », regrette aujourd’hui Isabelle Duc, secrétaire départementale du syndicat Sud-PTT Gers. Et de conclure : “Je pense qu’on va vivre des journées très compliquées à La Poste…”
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