l’ancien joueur de l’équipe de France, Raphaël Varane tire la sonnette d’alarme

l’ancien joueur de l’équipe de France, Raphaël Varane tire la sonnette d’alarme
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Le défenseur de Manchester United et ancien international français Raphaël Varane réclame ce mardi 2 avril un meilleur traitement des commotions cérébrales dans le football, révélant qu’il en a lui-même subi plusieurs fois au cours de sa carrière. « Cela peut très mal tourner », prévient-il.

Publié sur : 02/04/2024 – 10h12

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Quand on regarde trois des pires matches de ma carrière, il y en a au moins deux avant lesquels j’ai eu une commotion cérébrale quelques jours plus tôt. », déclare Raphaël Varane dans un entretien au journal l’Équipe, évoquant le quart de finale de la Coupe du monde 2014 avec la France (défaite 1-0 contre l’Allemagne) et un huitième de finale retour de Ligue des champions en 2020 avec Real Madrid (défaite 2-1 contre Manchester City).

A quelques jours du match des Bleus qu’il cite, Varane a subi un choc lors des huitièmes de finale face au Nigeria : « Au début de la deuxième période, il y a un centre où je prends le ballon sur une tempe, et je termine ma course dans le filet du but adverse. Je termine le match, mais je suis en mode “pilote automatique”. »

Le personnel se demandait si j’étais apte » avant le match contre l’Allemagne, poursuit celui qui a mis fin à sa carrière internationale après la Coupe du monde 2022. J’étais diminué, mais au final, j’ai joué et plutôt bien (…). Ce que nous ne saurons jamais, c’est ce qui serait arrivé si j’avais subi un autre choc à la tête. Quand on sait que les commotions cérébrales à répétition ont potentiellement un effet mortel, on se dit que les choses peuvent très mal tourner « .

En tant que footballeurs habitués à jouer au plus haut niveau, nous sommes habitués à la douleur, nous sommes un peu comme des soldats, durs à cuire, symboles de force physique, mais ce sont des symptômes assez invisibles. », analyse-t-il. ” Nous sommes dans un environnement très compétitif, dans lequel ne pas jouer à cause d’un peu de douleur peut mal tourner. « .

Il faut parler des dangers liés au syndrome du second impact (deuxième traumatisme subi avant la guérison totale après la première commotion cérébrale, NDLR), et à la répétition des chocs dus aux jeux de tête. », conclut le joueur, appelant également à limiter les coups de tête à l’entraînement pour réduire les risques.

En Angleterre, 10 anciens joueurs professionnels et les familles de sept autres aujourd’hui décédés poursuivent plusieurs instances dirigeantes du football britannique, qu’ils accusent d’avoir « toujours été parfaitement conscient » des risques de commotions cérébrales et de lésions cérébrales auxquels les joueurs étaient exposés, sans avoir pris les mesures nécessaires.

#France

 
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