en CAP maçonnerie, ces lycéens de Rosa-Parks vont restaurer un mur à Oradour-sur-Glane

en CAP maçonnerie, ces lycéens de Rosa-Parks vont restaurer un mur à Oradour-sur-Glane
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Par Éditorial La Roche-sur-Yon
Publié le

1er 24 avril à 18h30

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La classe de CAP maçonnerie du lycée Rosa-Parks est labellisée classe engagée dans le cadre du Service Unique National (SNU).

Les étudiants doivent donc participer à un séjour de cohésionqui se déroule à La Turballe cette première semaine d’avril.

Lors de celle-ci, les jeunes s’interrogeront sur les valeurs de la République et découvriront des formes d’engagement variées, avant de se lancer dans une deuxième étape, plus concrète, la restauration d’un mur sur le site emblématique d’Oradour-sur-Glane.

« Un professeur de maçonnerie, un professeur d’histoire. Il fallait évidemment que cela se termine par un engagement concret», sourient Nicolas Farineau et Rodolphe Théneval, les deux enseignants.

Nous avons souhaité réaliser un projet professionnel lié au futur métier de nos étudiants, mais qui s’inscrit également dans un travail de mémoire.

Nicolas Farineau et Rodolphe Théneval, les deux enseignants à l’origine du projet

Les deux acolytes frappent à de nombreuses portes pour proposer un projet de restauration.

Faute de réponses positives en Vendée, elles ont retenu celle de la commune d’Oradour-sur-Glane. Un projet d’autant plus intéressant que se déroulera cette année le 80ème anniversaire du massacre d’Oradour-sur-Glane.

Rappelez-vous ci-dessous. Le 10 juin 1944, une compagnie de 200 Waffen SS encercle le village, tire sur les hommes et met le feu à l’église, où les femmes et les enfants avaient été enfermés. 643 personnes sont mortes.

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Le village fut alors pillé et incendié.

Aujourd’hui, Oradour-sur-Glane existe toujours en ruine. Pour ne pas oublier.

Mais même si ces bâtiments sont en ruine, ils doivent encore être entretenus.

Il s’agit donc de un mur de clôture en contrebas de l’église que s’attaqueront les douze étudiants volontaires de la classe maçonnerie du CAP.

Sauf surprise majeure, la restauration de l’ouvrage de 60 mètres de long devrait pouvoir s’effectuer sur une semaine.

Nicolas Farineau, enseignant
Les étudiants restaureront un mur de 60 mètres de long. ©Rosa Parcs

Les jeunes se sont beaucoup impliqués dans le projet et ont découvert l’histoire de ce village martyr. «Ils ont l’impression d’apporter leur contribution», explique Rodolphe Théneval. Une symbolique forte, puisque le dernier survivant d’Oradour est décédé en 2023. « Aujourd’hui, il ne reste que les pierres. »

L’objectif est que nos jeunes ne paient rien. Ils donnent déjà de leur temps et de leur énergie.

Les deux professeurs encadrants

C’est pourquoi, afin de financer les 4 900 € pour le transport, l’hébergement et l’achat de matériel, un la cagnotte a été lancée sur la plateforme de financement participatif de l’éducation nationale, « le kit projet ».

Pour participer à la cagnotte : https://trousseaprojets.fr/projet/9440-un-engagement-en-beton

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