Le maire du village, François Balique, 74 ans, a suivi de près ce transport de justice. Et le retour des journalistes à Vernet. “Nous vivons cette présence de journalistes comme étant la conséquence directe de la situation organisée par l’autorité judiciaire. Ce mystère de la disparition d’Emile début juillet inquiète et interpelle à juste titre les Français. La presse est là pour rendre compte de ce qui se passe. “
“J’ai couru comme Emile”
Ses électeurs, dit-il, ont besoin de savoir ce qui est arrivé au petit Emile. “Les habitants attendent de savoir ce qui s’est passé. Dans un village de France, le 8 juillet 2023, un enfant de deux ans et demi a disparu. Cela n’est pas acceptable, ne serait-ce qu’en termes d’ordre moral et d’ordre public. Sans oublier la grande douleur de la famille.
François Balique est maire, père et surtout grand-père. Cette affaire le touche personnellement. « J’avais l’âge d’Emile, je courais comme lui, mes enfants aussi, mes petits-enfants. En été, il y a de nombreux petits-enfants dans le village. Qu’un enfant disparaisse ainsi en 2023 pose question.»
Il rappelle que les parents et la famille du petit Émile sont désespérés. “Heureusement, on constate que de nombreux moyens sont mis en œuvre au niveau de la gendarmerie. Il y a de l’espoir à trouver. Nous avons confiance dans les enquêtes policières. On sait qu’ils y travaillent régulièrement, qu’ils ne lâchent rien. Nous avons besoin de savoir, nous avons besoin de la vérité. Ce qui s’est passé reste un mystère.