Le Maroc interdit le visa espagnol « spécial » qui donnait accès à Sebta et Melilia

Le Maroc interdit le visa espagnol « spécial » qui donnait accès à Sebta et Melilia
Descriptive text here

Depuis plusieurs semaines, les autorités marocaines refusent aux Marocains titulaires d’un visa espagnol « spécial », le plus souvent de 24 heures, d’entrer par les deux points de passage d’El Tarajal à Sebta et de Beni Ensar à Melilia.

Dans son édition du vendredi 29 mars, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte cette information, précise que ce visa « spécial » était en vigueur depuis la réouverture des deux passages, fermés depuis plus de deux ans (du 20 mars 2020 au 17 mai 2022) en raison de la pandémie de Covid-19. Des passages qui ont également subi les répercussions de la crise qu’ont traversée les relations maroco-espagnoles en 2021, avant de connaître une fin heureuse avec la visite de Pedro Sanchez au Maroc lors du Ramadan 2022.

Selon les sources deAl AhdathDes instructions précises et fermes ont été données aux autorités chargées du contrôle des frontières pour ne plus accepter le visa « spécial » délivré par les consulats espagnols de Tétouan et de Nador aux Marocains travaillant ou souhaitant travailler dans ces présidences.

Ce visa « spécial », qui ne donne pas droit à l’entrée en Espagne, et malgré sa durée limitée le plus souvent à 24 heures, a permis à des centaines de femmes de ménage et d’ouvriers marocains de travailler dans les deux présidences ou de présenter des documents relatifs à l’obtention d’un permis de séjour ou une carte d’accès aux présidents garantie par leur employeur local.

De leur côté, certains médias de Sebta rapportent que les autorités marocaines exigent désormais un visa Schengen pour entrer à Sebta et Melilia, mais aussi en Espagne et dans les pays de l’Union européenne.

Cette décision marocaine semble irrévocable, car malgré leurs protestations, aucun des nombreux titulaires de visa « spécial » n’a accédé à la présidence ces derniers jours. Seuls les titulaires d’une carte de séjour en cours de validité, d’une carte d’accès signée par les autorités Sebta ou d’un visa Schengen sont autorisés à franchir la frontière.

Des retombées négatives ont été enregistrées à Sebta, selon les médias espagnols, notamment chez certains entrepreneurs qui ont souffert d’un manque de main d’œuvre, notamment d’agents de nettoyage.

Même si les autorités marocaines n’ont donné aucune justification à cette interdiction, des négociations sont en cours entre Rabat et Madrid en vue de trouver un accord régissant le trafic commercial et la circulation des personnes à ces deux points de passage.

D’autant que certaines personnes profitent d’un visa « spécial » de 24 heures pour entrer légalement dans l’une des présidences afin d’y séjourner illégalement et d’être expulsées comme immigrants clandestins.

Un nouvel accord bilatéral serait dans l’intérêt de l’Espagne qui cherche une sortie de crise qui sévit dans les présidences depuis la fermeture par le Maroc des bureaux de douane à la frontière, qui a entraîné le tarissement du trafic de marchandises qui a fait les beaux jours de l’Espagne. économie présidentielle.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV SÉNÉGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Don de matériel médical d’une valeur de 292 millions de FCFA au district sanitaire de Dioffior – Agence de presse sénégalaise – .
NEXT « Zones de vitalité nocturne » recommandées à Montréal